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lunedì 17 dicembre 2012

Manifestoon: A spectre is haunting ...


The Communist Manifesto illustrated by Cartoons





                          vedi, nel sito MIA, le traduzioni: 
        
 

  &

mercoledì 10 ottobre 2012

La crisi - Gianfranco Manfredi '74



 La crisi è strutturale
 è nata col capitale
 sta dentro al meccanismo d'accumulazione
 il riformismo non sarà una soluzione.
 La crisi è già matura
 e Marx non si è sbagliato
 quando che ci ha insegnato
 a prendere lo Stato.

 Io la crisi la risolvo
 oh parbleu ma come fa!
 Sì la crisi, sì la crisi la risolvo là per là.
 Prendo un fucile
 lo faccio pulire,
 lo punto sulle masse,
 ci aggiungo un po' di tasse
 e il sin...dacato
 lo tiro da un lato
 gli dico in un orecchio
 non rompermi lo specchio!
 Sì ma il gioco non riesce
 tu così tiri a campar
 dalla crisi non si esce per di qua.

domenica 27 maggio 2012

da Guy Debord, La société du spectacle

Estratti del film del 1973 ispirato a La société du spectacle di Guy Debord, con testi recitati dall'autore

domenica 16 ottobre 2011

I veri moderati - Roma 15 ottobre 2011

La tradizione degli oppressi ci insegna che lo «stato di emergenza » in cui viviamo è la regola. Dobbiamo giungere a un concetto di storia che corrisponda a questo fatto. Avremo allora di fronte, come nostro compito, la creazione del vero stato di emergenza …
Walter Benjamin





giovedì 24 febbraio 2011

Alain Badiou: il vento dell’est vince sul vento dell’ovest

Alain Badiou

Tunisia, Egitto: quando un vento dell’est spazza via l’arroganza dell’Occidente

 Articolo tratto da Le Monde e tradotto dalla redazione di Zic


l vento dell’est vince sul vento dell’ovest.

Fino a quando l’Occidente inattivo e crepuscolare, la “comunità internazionale” di coloro i quali si credono ancora i padroni del mondo, continueranno a dare lezioni di buona gestione e di buona condotta alla terra intera?

Non è risibile vedere quegli intellettuali di servizio, soldati allo sbando del capitalo-parlamentarismo che ci mantiene in questo paradiso tarlato, fare dono delle loro persone ai magnifici popoli tunisino e egiziano, al fine di insegnare a questi popoli selvaggi l’a,b,c della democrazia?

Che desolante persistenza dell’arroganza coloniale! Nella situazione di miseria politica che è la nostra da almeno tre decenni, non è ancora evidente che siamo noi ad aver tutto da imparare dai sollevamenti popolari del momento?

Non dobbiamo forse studiare, in tutta urgenza e da vicino, tutto ciò che, laggiù, ha reso possibile il rovesciamento attraverso l’azione collettiva di governi oligarchici, corrotti e inoltre – e forse soprattutto – in situazione di vassallaggio umiliante nei confronti degli Stati Occidentali?

Si, noi dobbiamo essere gli scolari di questi movimenti, e non i loro stupidi professori.

Poiché essi danno vita, nel genio delle loro invenzioni, ad alcuni principi della politica dei quali si cerca da tempo di convincerci che sono morti e desueti.

E in particolare a questo principio che Marat non smetteva di ricordare: quando si tratta di libertà, di eguaglianza, di emancipazione, noi dobbiamo tutto alle rivolte popolari ...

continua >>

mercoledì 26 gennaio 2011

Déclaration internationale de soutien à la Révolution tunisienne

Initiée par un militant tunisien exilé, Sadri Khiari, la déclaration ci-dessous (disponible en français, anglais, arabe, castillan, portugais) a pour finalité de rassembler le maximum de signatures et d’engager la construction d’un réseau international de soutien à la Révolution tunisienne. Si vous approuvez le contenu de cette déclaration et que vous souhaitez faire partie des signataires, veuillez envoyer un mail à l’adresse : solidaritytunisia@gmail.com (N’oubliez pas de préciser vos noms, prénoms, fonction et pays de résidence). Merci également de diffuser dans vos réseaux.





La Révolution tunisienne est belle. Spontanément, sans directives, sans organisation, le peuple tunisien s’est soulevé pour renverser Ben Ali, un dictateur, disposant d’une machine policière puissante et tentaculaire et qui était soutenu par toutes les grandes puissances au prétexte fallacieux qu’il constituait un « rempart contre l’islamisme ». Presque unanime, avec pour slogan principal le départ de Ben Ali, le peuple tunisien a triomphé du despote prédateur qui le gouvernait. En quelques semaines d’intenses mobilisations entamées par le sacrifice tragique d’un jeune vendeur ambulant d’une des régions les plus déshéritées du pays, l’histoire de la Tunisie, et peut-être celle de tout le monde arabe, a basculé.


Au-delà de ce premier succès, la mobilisation se poursuit, car chacun sait que les principales institutions mises en place par le président déchu restent en place. Contre les forces de la normalisation, les forces du changement exigent en premier lieu la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qui n’est pas tant un parti qu’un organe de répression, de surveillance et de clientélisation Chacun sait également que sans rupture véritable avec les institutions mises en place par le dictateur, les couches populaires qui ont porté le mouvement révolutionnaire et en particulier la jeunesse risquent d’être dépossédées de leur victoire au nom d’une transition sans heurts qui n’accorderait aux revendications du peuple que quelques concessions minimes, semblables à celles que Ben Ali offraient « généreusement » une poignée d’heures avant d’être chassé par les puissantes manifestations de rue.

Chacun sait qu’une démocratie de façade n’est en rien ce qu’attendent les Tunisiens et qu’ils ne veulent pas non plus d’une politique économique dictée par l’Union européenne et les institutions financières internationales, dont le credo libéral conduit à toujours plus de misère et de chômage. Ils ne veulent plus d’une politique étrangère soumise aux intérêts des puissances impériales et pressée d’en finir avec la résistance palestinienne. Chacun sait, en Tunisie, que l’onde de choc de cette Révolution dans l’ensemble du monde arabe est un formidable acquis, qu’elle suscite beaucoup d’espoir qu’il serait désastreux de décevoir.

L’expérience historique a montré que, face à des dynamiques de cette ampleur, les puissants du monde entier, ceux qui perpétuent l’oppression et l’exploitation, n’ont de cesse de réduire leur portée, de les étouffer dans l’œuf et, si la menace persiste, de les briser par la violence. En Tunisie, comme cela a pu se passer ailleurs, nous ne doutons pas que certains, déjà, notamment au sein des services des États impérialistes, préparent la contre-révolution pour mater une fois pour toutes la mobilisation populaire. C’est pourquoi, nous, militants, intellectuels, citoyens, tous engagés pour la démocratie et la justice sociale, saluons le peuple tunisien et sa Révolution de la dignité. Nous lui assurons notre solidarité indéfectible dans ses efforts pour l’approfondissement du processus démocratique comme nous nous engageons à être à ses côtés pour préserver ses acquis et s’opposer à toute tentative contre-révolutionnaire.


Version anglaise et espagnole : ICI



Premiers signataires :

Sadri Khiari, militant tunisien et membre du Parti des indigènes de la république (France), Brahima Moctar Ba, Consultant (Mauritanie), Tariq Ali, romancier, historien (Grande Bretagne), Boaventura de Sousa Santos, Director Centro de Estudos Sociais,Universidade da Coimbra (Portugal), Ramon Grosfoguel, chercheur (USA), François Gèze, éditeur (France), Ángel Quintero, Universitaire (Puerto Rico), Houria Bouteldja, porte-parole du PIR (France), Ilham Moussaïd (France), Odile Tobner, présidente de l’association Survie(France), Youssef Boussoumah, membre du PIR (France), Leonard Makombe, journaliste (Zimbabwe), Maya Valecha, Social Activist (Inde), Ghazi Hidouci, économiste (France), Chouicha Kaddour, enseignant (Algérie), Omar Benderra, économiste (France), Yoshie Furuhashi, Editor of MRZine (USA), Michael Lowy, chercheur et membre du NPA (France), Said Bouamama, chargé de recherche (France), Philippe Corcuff, sociologue (France), Jacques Gaillot, Evêque (France), Nadine Rosa-Rosso, Liste pour l’Egalité (Belgique), Nordine Saïdi, Liste pour l’Egalité (Belgique), Muthu Senthamizhan, médecin (Inde), Carlos Martinez García, politologue, président de Attac-Espagne,Les Alternatifs (France), Gérard Delteil, écrivain (France), Jaime Pastor, Prof. universitaire de Science Politique (Espagne), Mamane Sani Adamou, Secrétaire Général ORDN (Niger), Georgina Martínez Antúnez, organización Movimiento de Unidad Socialista (Mexique), Charles Post, PSC-CUNY/American Federation of Teachers (USA), Mehmooda Shkeba, Representative of the Revolutionary Association of the Women of Afghanistan (RAWA) (Kabul, Afghanistan), Prof. José Luis Alonso Vargas, Coordinateur du Mouvement du 23 septembre (Mexique), Gabriela Zanbria Corona México D.f, Partido Revolucionario de los Trabajadores. y Coordinadora metropolitana contra la militarización y la violencia en México (Mexique), Pierre Tevanian, professeur de philosophie (France), Bouchra Tounzi, présidente du Forum marocain des femmes (Maroc), TAKRIZ Network foetus - cofondateur, René Gallissot, historien, professeur émérite d’Université, Paris 8 (France), Tárzia Medeiros, Leader de Socialism and Liberty Party, militante de la Marche mondiale des femmes (Brésil), Robert Jasmin et Claude Vaillancourt, coprésidents d’ATTAC-Québec (Canada), Annie Pourre, présidente de NOX VOX INTERNATIONAL (France), Abad, Montserrat, Vice-présidente de Sodepau (Espagne), Bragulat, Meritxell, Directrice de Sodepau (Espagne), Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde (CADTM ) France et CADTM Ile de France, Thomas Coutrot, coprésident d’Attac France, Paul Balta, écrivain (France), Marco Antonio Hernandez Ayala, représentant de Alternativa sindical (Mexique), Hassan Benghabrit, écrivain poète (France), Stéphane Lavignotte, pasteur, militant écologiste (France), Sabine Broeck, enseignante (Allemagne), Christine Delphy, sociologue (France), José Luis Rotger Sanchez pour le Forum social mondial, Tucuman (Argentine), Céline Caudron, porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire - Socialistische Arbeiterspartjj (LCR-SAP) (Belgique), Isnasni Kenza, Chargée de communication et Gestionnaire des ressources humaines (Belgique), Werni Weber, électricien, président vpod ZHKt (Suisse), Mimoun Rahmani, membre d’ATTAC-Maroc et CADTM-Afrique, Roberto D. Hernandez, Lecturer-UC Santa Barbara (USA), Yasser Munif, militant (Syrie), Jean Nanga, Mohamed Habib Chourabi, enseignant (Tunisie), Daniel Vanhove, Observateur civil - Membre du Mouvement Citoyen Palestine - Auteur (Belgique), Alex Schlenker, écrivain et cinéaste (Allemagne-Equateur), Wolfgang Zeller, researcher in African Studies University of Edinburgh (Grande Bretagne), Karen Wirsig, permanente syndicale (Canada), Fathi Chamkhi, syndicaliste (Tunisie), Nigel Gibson, Adri Mandado, Henri Saint Jean, Ancien Président de l’Association des Français de l’étranger en Tunisie (France), Bénédicte Veilhan (France), Françoise Harf (France), Zineb Azouz, Enseignante (Algérie), Razmig Keucheyan, NPA (France), Mathieu Colloghan, Henri Braun, avocat (France), Claude Calame, chercheur (France), Cristina Serna, étudiante (USA), Jonathan Barne, étudiant (USA), Francisco Moreno Colmenero, parado (Andalousie/Espagne), Eaine Mulet Hocking, psychologue et journaliste (Puerto Rico), Marla Pagan-Mattos, étudiante (Puerto Rico), Teresa Pérez del Río, universitaire (Espagne), Gallois Martine, Attac, Afps, Cgt, Associations-Culturelles (France), Henri Merme, Les Alternatifs (France), Zarifian, Philippe, professeur des universités, (France), Christina Marquez Calzada, Colette Lesoin, Jabier Ruiz Mirazo, Alejandro Sancho-Royo, Pierangela Contini, Ramon Cid Lopez, Rezgui Nicole, médecin (Tunisie), Todd Gordon, Toronto Workers’ Assembly and York University (Canada), David Bouvier militant gay feminist (France), Bruno Drweski, Maitre de conférences (France), Bouguerra Monia, enseignante (France), Andri Cahyadi, étudiant (Indonésie), Mehdi Meftah, membre du PIR (France), Naïma Zibat, Comptable (France), Docteur Jacques Lacaze, Militant pour le communisme, responsable syndicaliste (France), Atman Zerkaoui (France), Cordeiro Albano, économiste-sociologue (France), Francisca Bagulho (Portugal), Isabelle Garo, enseignante (France), Jean Vogel, Institut Marcel Liebman (Belgique), Jean-Claude Meyer International Jewish Antizionist Network et UJFP (France), Marianne Modak, Sociologue (Suisse), Antonio Vergara de Campos (Espagne), Dubosc Patrice, cinéaste (France), Walid Ben Youssef, Producteur audiovisuel (France), Daniele Petillon-Wilmart (France), Martine Gallois, Francisco Altemir Ruiz-Ocaña, Dr. Ingeniero de Caminos (Espagne), Elías Py Rodríguez, Anna María Garriga, fonctionnaire de la AMB (Area Metropolitana de Barcelona) (Espagne), Patricia Laranco, Ecrivain (France), Abdellah Hammoudi, anthropologue (USA), Miloud Kerzazi, fondateur du site www.sous-France.fr (France), Clément Lechartier (France), Nicolas Sersiron, Cadtm (France), Pierre-Alexandre Voye, Informaticien (France), Jean-Louis Sounes (France), Hamadi Edoula, Etoile nord-africaine anticapitaliste (France), Lebkiri Moussa, Comédien, écrivain (France), Hadj-arab Amar, enseignant universitaire (Algérie), George Ciccariello-Maher, Assistant Professor of Political Science, Drexel University (U.S.A), Michel Arbaret, ingénieur (France), Sid-Ahmed Khiat, enseignant (Grande Bretagne), Linda Gillich, traductrice (Malte), Celso Vargas, enseignant (Costa Rica), Salim Belhadi, Laboratoire LMS Université de Guelma (Algérie), Yassir Kazar, Dominin Doreide, Psychologue-Psychothérapeute (Suisse), Sami Hamdi, citoyen franco-tunisien (France), Mirjam Brunner, étudiante (Suisse), Olivier Noel, sociologue (France), Steven Katz, horse breeder (USA), Nicholas Malavis, professeur d’histoire (USA), Monique Abiad, Assistante de gestion (France), Virgile Bousoummah, Graphiste/ Webmaster (France), Serge Pralat, prof de philosophie (France), Yvon Journet, professeur, agrégé de l’université (France), Véronique Chaize, Archives de Lyon (France), Anissa Bellahsene, René Giraud, professeur de lycée à la retraite (France), Dr. Sahel Sidi Mohamed, Maître de conférences (Algérie), Greg Albo, York University (Canada), Boukriss Imen, étudiante (France), Warren Davis, Jobs with Justice (USA), Trancart Zita, retraitée (France), Rouadjia Ahmed Chercheur, Historien et politologue, Maîtres de conférence (Algérie), Djamel Baali Cherif, Enseignant Universitaire (Algérie), Marie Clotilde Ferret, Assistante Sociale (France), Meksem Zahir, enseignant (Algérie), Toufik Laroussi, Ph.D Signals and Communication Systems Lab, ’SISCOM (Algérie), Dr. Dario Azzellini, Department of Sociology, Politics and Development Research Johannes Kepler Universität (JKU) Linz, Michel Connagle, Retraité banque, syndicaliste (France), Saddik Lahrach, Militant associatif, Marie Cousein, psychanalyste (France), Bertrand Vrain, Conseiller Municipal (France), Louigi Addario-Berry, Assistant Professor McGill University, Richard Roman, Sociology Professor (Canada), Colin Mooers, Ph.D. Professor and Director Graduate Program in Communication and Culture (Canada), David Roediger (USA), Begoña de la Fuente Miranda Desempleada (Espagne), Bennis Rachid, ingénieur informaticien (France), Daniel Lebordais, Danactu-resistance (France), Jean-Claude Ravet, rédacteur en chef revue Relations (Canada), Olivier Fouchier, ancien travailleur social et comédien (France), Seri Sidibe Mariam, Travailleuse Sociale (France), Jeffery R. Webber, Queen Mary, University of London, Lecturer in School of Politics and International Relations (Grande Bretagne), Naima Silarbi, Ethel Brizard, Artiste lyrique (France), Samia Berri, assistante de vie (France), Farida Aitou, artiste (France), Pierre Plougonven, retraité de l’enseignement (France), Hadj-Arab Amar, enseignant universitaire (Algérie), George Ciccariello-Maher, Assistant Professor of Political Science, Drexel University, (U.S.A), Aldenir Dias dos Santos, professora universitaria (Brésil), Alain Chancogne CGT, militant du communisme (France), Oughlis Laziz, enseignant universitaire (Algérie), Nait Bouda Faïçal, Maitre de Conférence, Université de Béjaïa (Algérie), Marianne Plus, Youcef Boussaa, psychiatre (France), Myriam Malmi, étudiante (France), Jacques Baud, retraité (Suisse), Francine Guillot ( France), Hassane Mezine, photographe (France), Yahiaoui Meriem, maître-assistante en chimie (Algérie), Vincent Gay, Documentaliste (France), Joëlle Marelli, traductrice (France), Aurélie Savy, étudiante (France), Annie Coulibaly, Membre de benso, association des maliens d’Angers (France), Yvon Fotia, sociologue (France), Bentridi Salah-Eddine, Enseignant Chercheur (Algérie), Meux Frédéric, Enseignant (France), Arim Merouane, Etudiant (France), Javier Sethness, Educateur (USA), Franck Gaudichaud, Université Grenoble 3 (France), Samir Bouakouir, Opposant algérien Association forum méditerranéen, José María Pérez, sociologue (Espagne), Mebarki Aïcha, Formatrice (Guadeloupe), Hashas Mohammed, Informaticien (France), Marguerite Rollinde, chercheure (France), Jean-Bernard Gervais, journaliste, Yann Fiévet, Professeur de Sciences Economiques et Sociales (France), Eduardo Mosches, poète et éditeur (Mexique), Ana María López Rodríguez, universitaire (Mexique), Carlos Ferra Martínez, universitaire (Mexique), Eunice Ferra López, universitaire (Mexique), Jonás Torres Monetalbán, universitaire (Mexique), Julio Munoz Rubio (Mexique), José Luis Hernández Ayala, membre du syndicat mexicain de l’électricité (Mexique), Bruno Deusdará, universitaire (Brésil), Véronique Vilmont, Fechet Vincent, Éric Vincelot, enseignant ( Île de la Réunion), Jean François Verhaeghe, membre du PIR (France), Mustapha Boukari, Catherine Blondin, retraitée (France), Adel Abderrezak, Universitaire (Algérie), Bechier Marie-Magdeleine, Graphiste-vidéaste (France), Assri Saltana, lycéenne (France), Durand Solange (Meriem), assistante production (France), Enrique Barrilero Abengózar (Espagne), Dr. phil. Sabine Schiffer, Institut pour ameliorer la Responsabilite des Medias (Allemagne), Mohamed Kebieche, Peter Rachleff, College Professor (USA), Nadia Laporte, consultante en veille artistique (France), Claude de la Potterie, Florence Lozet (France), Fabienne Loup-Brunswick, Consultante éditoriale scientifique (France), Beppu Arimitsu, occupation peasan (Japon), Catherine Caron, ATTAC-Québec (Canada), Ghali-Sghairi Ghania, enseignante (France), Ana Lúcia Sá, Chercheur (Portugal), Nadia Fadil, Sociologue, Chercheur Postdoctorale FNRS, KULeuven (Belgique), Martine Tessard, retraitée (France), Claude Branciard (France), Gérard Gueniffey, militant syndical CGTR (La Réunion), Julia Suárez Krabbe, PhD candidate, Intercultural Studies (Danemark), Catherine Cauwet (France), Antonella Selva, association Sopra i ponti (Italie), Djeddi Mohamed, Universitaire (Algérie), Annamaria Rivera, militante antiraciste et anthropologue, Université de Bari (Italie), Violaine Dean (France), Sandew Hira, director International Institute for Scientific Research (Pays-Bas), Dr. Mathias Delori, Universitaire (Italie), Alberto Burgio, Universitaire (Italie), Vincenza Perilli - Marginalia http://marginaliavincenzaperilli.blogspot.com/ (Italie), Javier Guerrero-Rivera, enseignant (Colombie), François Brun, ingénieur de recherche (France), Nathalie Fessol, journaliste, militante RESF (Belgique), Michel Tibon-Cornillot, anthropologue (France), Kassia Aleksic, anthropologue (France), Saha Ouafi, enseignant universitaire (Algérie), Sarah Schilliger, Sociologue, Université de Bâle (Suisse), Lucile Daumas, Documentaliste, Militante d’Attac Maroc (Maroc), Prof. Mylène Botbol-Baum, HELESI (Health, Ethics, Law, Economics, & Social Issues) IRSS (Institut de Recherche Santé et Société) (Belgique), Benabdelmoumène Aichata, recherche d’emploi (France), Pierre Cottet, Cadre communal à la ville de Venissieux, syndicaliste (France), Mikou Noufissa, Universitaire (France), Thomas Schaffroth, journaliste (France), Alejandro de la Rica, étudiant (Espagne), Moussa Lebkiri, Fournier Cindy, recherche d’emploi (France), Alexandre Piettre, sociologue (France), Mohamed Amami (France), Hamrouni Ali, Cadre moyen (Tunisie), Farid Brikci, retraité, Anouar Nourdine Errida, militant des Droits humains, pour la démocratie et la justice sociale (Maroc), Manai Jane, Retraitée (France), Pierre-Alexandre Voye, Informaticien (France), Mlayeh Rhouma, Professeur universitaire (Tunisie), Carole Condé et Karl Beveridge, Visual artists (Canada), Leila Hamza, Jocelyne Ducrocq, Kamel Barkaoui, Professeur des Universités, Paris (France), Ann Phelan, Artiste (USA), Luis Gonzalez, ingénieur en informatique (Espagne), Véronique Hétier, Slim Sanhaji metteur en scène et auteur de théâtre (Tunisie), Esther Vivas, membre de Izquierda Anticapitalista (Espagne), Mohamed Ben Soltane, artiste (Tunisie), Lambert Sabine, Étudiante en Sociologie (France), Halim Karabibene, Artiste (Tunisie), Jeff Melton, psychologue (USA), Sencianes Lola, fonctionnaire (Espagne), Kees Wagtendonk (Pays-Bas), Ahmed Nadjar, réalisateur (France), Chiara Bonfiglioli, doctorante (Italie/Pays-Bas), Loupsans Delphine, Politologue, (France), Anne Pradier, Henri Guillou, ATTAC (France), Pauline Fouqueray (France), Houcine Bardi, Docteur en Droit et Avocat au Barreau de Paris (France), Lionel Roche, syndicaliste (Suisse), Pineau Monique, infirmière (France), Monique Morel, retraitée de l’enseignement (France), Martine Plaucheur, Fonctionnaire territorial (France), Kerbache Tahar, Professeur université (Algérie), Dorra Ismaïl, architecte (France), Andrea Brazzoduro, «Zapruder - Rivista di storia della conflittualità sociale» (Italie), Bernard Baissat, cinéaste (France), Dachraoui Sabrine, Etudiante (France), Jlassi Mohamed, enseignant-chercheur (Grande-Bretagne), Edith Hadri, Bessedik Malika, universitaire, Dalila Si Larbi, Professeur de français (Egypte), Jean Chaudieu (France), Jean-Luc Cipière, Attac (France), Monique Galy, enseignante,syndicaliste et militante à Attac (France), Everett Sami PhD candidate SOAS (Grande Bretagne), Virginia Montañés Sánchez, journaliste (Espagne), Geneviève Azam, économiste, Attac-France, Paul Balta, écrivain (France), Chergou Tamîme, Citoyen algérien, Dr A.Belfaitah, Prof. à l’Université (Algérie), Nina de Spengler, Psychanalyste (France), Jennifer Sladek, Factor Inwentash Faculty of Social Work, University of Toronto (Canada), Clarice Kuhling, Contract Faculty, WLUFA, Wilfrid Laurier University (Canada), Farid Daoudi, Journaliste (Algérie), Paola Bacchetta, chercheur (U.S.A), Bouzid Mohamed - militant tunisien (Suisse), Ansar Fayyazuddin (USA), Stefan Kipfer, universitaire (Canada), Rudy M. 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Rosario Jubilada (maestra) (Espagne), Monique Dieudonne, infirmière retraitée (France), Jean-Luc Nancy, philosophe (France), Martin Anne, university lecturer (Espagne), Mireille Rumeau pour International Solidarity Movement - France (ISM-France), Imed Dammak, Ingenieur en Mécanique (Qatar), Isabelle Faure, Documentaliste CNRS retraitée, (France), David McNally, UniversitaireYork University (Canada), Sadok Damak, Universitaire (Tunisie), Helios Serrano Gutiérrez, psychologue (Mexique), Daniela Zapata, psychologue (Chili), Kardous Khedija (France), Abdeddaïm Yasmina, Enseignant Chercheur (France), Bernillon Sophie (France), Ayari Sami, Commerçant (France), Rachmuhl Gilbert (France), Alberto Matarán Ruiz, universitaire (Espagne), Élisabeth Garant, directrice du Centre justice et foi (Canada), Taylour Johnson, Solidarity (USA), Soumia El Yamani, membre PIR (France), Casanova Pascale, écrivain (France). Jean Claude Bernard et Mimi Puissant, Cadres de santé retraités (France), Garcia Quesada Beatriz, traducteur et interprète (Espagne), Soumeya Khaledkhodja, Fabien Locher, Historien (France) , Ramzi Ben Ramzi, Mª Angeles Palacios Jiménez, Hella Annabi, architecte (Tunisie), Farrouki Atef, Maître de Conférences (Algérie), Amel Chergui, militante (France), Maury-Moraguès Céline, Campagne internationale de Protection du Peuple palestinien (France), André Danoy, psychologue (France), Larbre David, Journaliste (France), Daniel Tanuro, militant écosocialiste (Belgique), Smail Oulebsir (France), D’Agostino Gabriella, Professeur d’Anthropologie culturelle (Italie), Nedjib Sidi Moussa, chercheur, Jacques Fontaine, les Alternatifs (France), Nicky Tremblay, Militante associative (France), Sid’Ali Boulaloua, écrivain-journaliste (France), Manuela da Silva Muniz, Historienne (Brésil), Anne-Laure Poulain, Etudiante en Marketing (France), Thivend Pierre, militant associatif (France), Haye Naia (France), Jacqueline Balvet, Attac (France), Balvet Pierre, Fabrice Dhume, Sociologue (France), Mouakil Michaël, avocat, membre du PIR (France), Les Alternatifs 44, Anne Beaumond (France), Slimane Babari, El Garah, Lhoussein, Ingénieur Aéro (France), Lise Leider, Martin Santos, Veronica, Animadora sociocultura (Espagne), Henri Pieri, Dr Boutin Claude, Enseignant-Chercheur universitaire honoraire (France), Gonzalez Bautista (Espagne), Javier Cantaor (Espagne), Lamri Lakrache, psychologue (Allemagne), Thierry Blanc, Metteur en scène et comédien (France), Daniel Romet, membre Les Alternatifs (France), Pralong Sylvie, Enseignante (France), Jean-Luc Gautero, enseignant-chercheur (France), Hillion Valérie, professeure des écoles, (France), Thomas Brugnot, Association Attac-Rhône (France), Patrick van Klink, planner shop steward FNV- Unilever (Pays-Bas), Kais Boussen, Medecin (Tunisie), Tomás Madrigal, Graduate Student (USA), Kuntz Gilles, conseiller municipal Les Alternatifs (France)


N’oubliez pas d’envoyer votre signature : solidaritytunisia@gmail.com

venerdì 14 gennaio 2011

Solidarietà con il popolo tunisino e algerino Contro il neo-colonialismo e la dittatura. Presidio: BO sabato 15 gennaio piazza Nettuno



In questi giorni il popolo tunisino e
algerino si stanno ribellando contro i propri regimi. In Tunisia, come in Algeria, ci si ribella contro l'aumento dei prezzi degli alimentari, la mancanza di case e la disoccupazione; una povertà che è il frutto dell'espropriazione e dello sfruttamento dell'imperialismo e delle borghesie asservite di quei paesi. Non a caso UE ed Usa sostengono questi regimi spacciandoli per "stati democratici".

Questo è evidenziato - oltre che dalla reazione stragista del regime - dalla preoccupazione con cui seguono lo sviluppo degli avvenimenti le potenze occidentali; in primo luogo l’Italia di cui Ben Alì è stato storicamente uno strumento e partner economico, a partire dalla sua presa del potere nel 1987 con un colpo di stato, organizzato in diretto collegamento con i servizi segreti italiani e l’allora Primo ministro Craxi morto latitante in Tunisia per sfuggire alle condanne emesse contro di lui dalla magistratura italiana.

Lo scontro, in Tunisia, ha ormai raggiunto drammatici livelli: circa 70 morti tra i manifestanti, arresti selezionati di comunisti e sindacalisti. Il criminale regime fantoccio del sanguinario Ben Alì sta mostrando il suo vero volto..

Dopo anni di emigrazione da quei paesi l’Europa chiude le porte della speranza per migliaia di giovani negandogli un futuro diverso. Affamati dai propri governi, schiavi nei paesi di immigrazione, il popolo ha deciso che è giunta l’ora di cambiare.

La lotta dei giovani, dei disoccupati, dei lavoratori maghrebini, le loro rivendicazioni sono le nostre, in Maghreb cosi come in Italia.

Presidio ore 15.00
Sabato 15 gennaio
Piazza Nettuno Bologna




Aderiscono:

Bologna Prende Casa
Coordinamento Migranti di Castel Maggiore
Giovani Comunisti
il popolo viola
Partito della Rifondazione Comunista
Rete dei Comunisti
Sinistra Critica
USB-Immigrati
.

giovedì 13 gennaio 2011

A : Africana [troppo]

E n c i c l o p e d i a
d e l l a
n e o l i n g u a
.
A
Africana [troppo]


Il vicesindaco di Milano, Riccardo De Corato, lancia l’allarme: Milano è troppo “africana”, in tre giorni ci sono tre cortei di africani, come fossimo il Maghreb.

__________________
fonte: blitz quotidiano

mercoledì 12 gennaio 2011

Appello: a sostegno delle lotte dei giovani nel Maghreb e contro il liberismo...


A sostegno delle lotte dei giovani nel Maghreb

e contro il liberismo che nega il futuro



un appello
da Alberto Burgio e Salvatore Palidda



Le rivolte esplose in quasi tutte le città della Tunisia e dell’Algeria
e prima anche del Marocco nascono dalle stesse motivazioni che hanno provocato le lotte dei giovani a Londra come in Italia, in Francia e altrove.

Le conseguenze delle scelte liberiste sono dappertutto le stesse: accentuazione dell’asimmetria di potere e della distanza fra ricchezza e povertà, corruzione e protervia di poteri reazionari se non di tipo apertamente mafioso, erosione dei diritti fondamentali, negazione del futuro della società e quindi in primo luogo dei giovani. Puntando all’arricchimento immediato di pochi – da Cameron a Sarkozy, da Berlusconi a Ben Ali, da Bouteflika alla cerchia di potere del re del Marocco – il liberismo favorisce soltanto gli affari privati dei più forti e distrugge i servizi pubblici e quindi ogni prospettiva vivibile. I regimi tunisino e algerino stanno minacciando il bagno di sangue approfittando dell’appoggio dei governi francese e italiano e di altri europei. In Algeria e in Tunisia la polizia e l’esercito sparano persino sulle persone andate ai funerali degli assassinati. La gravità della situazione è rivelata dalla stessa Ue costretta a chiedere il cessate il fuoco dopo le decine di morti e le varie centinaia di feriti. Il rischio di un bagno di sangue è alto.

Per parte nostra ci impegniamo a sostenere queste lotte come quelle per la difesa dei diritti fondamentali dei lavoratori con ogni sorta di iniziative nei luoghi di lavoro, nelle scuole, nelle università e nei quartieri, e organizzando anche un effettivo sostegno ai militanti maghrebini che rischiano la feroce persecuzione anche con metodi mafiosi. Che in tutte le università e le fabbriche europee ci si mobiliti a fianco delle rivolte nel Maghreb


Aderisci all'appello inviando una e-mail a:
rivoltenelmaghreb@gmail.com





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mercoledì 29 dicembre 2010

A. Gramsci: Perché i comunisti chiamano mandarini i funzionari sindacali riformisti

Antonio Gramsci
da L'Ordine Nuovo
n. 173. , 23 giugno 1921
sotto la rubrica:
"La lotta su due fronti degli operai metallurgici torinesi"




Perché i comunisti chiamano mandarini i funzionari sindacali riformisti? Chi sono i mandarini?

Il mandarinato è una istituzione burocratico-militare cinese, che, su per giú, corrisponde alle prefetture italiane. I mandarini appartengono tutti a una casta particolare, sono indipendenti da ogni controllo popolare, e sono persuasi che il buono e misericordioso dio dei cinesi abbia creato apposta la Cina e il popolo cinese perché fosse dominato dai mandarini. Chi fa il bel tempo? I mandarini. Chi rende fertili i campi? I mandarini. Chi dà la fecondità al bestiame? I mandarini. Chi permette all'ingenuo popolo cinese di respirare e di vivere? I mandarini. È dunque naturale che il popolo cinese sia nulla e i mandarini siano tutto. E' naturale che solo i mandarini possano deliberare e comandare e il popolo cinese debba solo obbedire, senza recriminazioni, pagar le tasse senza fiatare, dare al mandarino tutto ciò che il mandarino domanda, senza preoccuparsi di sapere il perché e il percome.

Perché i comunisti chiamano mandarini i funzionari sindacali riformisti e non li chiamano con altri nomi, per es. bonzi come in Germania, o in altro modo che indichi solo il dominio assoluto, I'intrigo burocratico per mantenersi al potere ad ogni costo, la prepotenza e l'altezzosità? Per questa ragione: perché i funzionari sindacali riformisti disprezzano le masse, sono convinti che gli operai sono tante bestie, senza intelligenza, senza carattere, senza principi morali, bestie che si tengono tranquille e mansuete dando loro modo di comprare un litro di vino e di andare all'osteria a ingozzarsi di cibo. I funzionari riformisti disprezzano le masse operaie cosí come i mandarini, uomini di alta casta, gente uscita dalla corte imperiale cinese, disprezzano i loro sudditi, ignoranti, sporchi, superstiziosi ...


continua QUI
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giovedì 18 novembre 2010

Antonio Gramsci - Egemonia e intellettuali



gli intellettuali
siete voi






da: Antonio Gramsci - I giorni del carcere
un flm di Lino Del Fra, 1977
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martedì 19 ottobre 2010

Nonostante Auschwitz


Nonostante Auschwitz
Il "ritorno" del razzismo in Europa
un saggio di

Alberto Burgio
Roma,
DeriveApprodi, 2010



Tonino Bucci
La bestia si è risvegliata.
Il razzismo, come lavora e perché è efficace
[recensione per Liberazione, 10 ottobre 2010]



Gli episodi di violenza razzista oggi sono diventati un fenomeno della realtà quotidiana. La speranza che i genocidi del secolo scorso avessero creato una volta per tutte gli anticorpi contro la diffusione del razzismo a livello di massa si sta rivelando, purtroppo, una tesi consolatoria. Le cronache riferiscono abitualmente di immigrati arsi nel sonno, di ronde contro gli immigrati, di incendi appiccati nei campi rom, di lavoratori stranieri uccisi per aver reclamato qualche diritto fondamentale, di rivolte di quartieri contro gli immigrati accusati di spaccio e criminalità, persino di interi paesi come hanno dimostrato i fatti di Rosarno.

Tutto ciò accade Nonostante Auschwitz, come recita il titolo del nuovo saggio di Alberto Burgio - sottotitolo Il ritorno del razzismo in Europa (DeriveApprodi, pp. 224, euro 17). L'ideologia razzista - o, per essere più precisi, quel vasto repertorio di suggestioni, immagini stereotipi e metafore che si potrebbe definire la koiné razzista - sta dilagando nelle società europee dall'alto e dal basso. Da un lato, assistiamo al ritorno del "razzismo di Stato", nella forma di una ideologia pubblica che ispira governanti, legislatori e amministratori locali nella loro azione politica. L'Italia, da questo punto di vista, è un laboratorio di punta in Europa nella legalizzazione del razzismo. Il reato di immigrazione clandestina ha reso operativo un meccanismo di "criminalizzazione" dei migranti, individuati come colpevoli solo per il fatto di rispondere allo stigma dello straniero. Nelle legislazioni europee si riaffaccia il dispositivo penale ottocentesco della «colpa d'autore», sotto forma di leggi che istituzionalizzano la discriminazione di interi gruppi umani (migranti, prostitute, omosessuali, zingari). La Francia di Sarkozy, solo per citare un altro caso recente, si è distinta per le espulsioni e i rimpatri forzati dei Rom. Il razzismo è la risorsa politica di partiti di governo. Basterebbe pensare al fenomeno della Lega, fucina di centinaia di amministratori locali che propagandano (e praticano) nei territori il modello razzista dei servizi sociali (scuole, mense, asili) per soli padani. Ma accanto al razzismo di Stato - e in simbiosi con esso - si è sviluppato un senso comune razzista, una subcultura di massa, un diffuso rancore collettivo alla ricerca di capri espiatori che non è più appannaggio di frange minoritarie della società. La manovalanza delle aggressioni ai danni di migranti, omosessuali, clochard e giovani dei centri sociali viene dalle sigle della destra radicale, dalle fasce giovanili delle periferie metropolitane o dalle curve degli stadi, ma il repertorio di valori cui attingono è però ormai un immaginario collettivo.

Eppure mai come oggi gli studi sulle ideologie razziste sono deboli, spesso incerti sulle categorie interpretative da adottare. Fare del razzismo un oggetto di studio è «un passo difficile, che mette in discussione anche convincimenti radicati nella cultura critica e in particolare nella storiografia». Nel senso che non si può procedere facendo l'inventario di tutto quel che affermano i testi letterari del razzismo, quelli - per inciso - in cui si parla esplicitamente di razza. Il metodo "filologico", «in apparenza impeccabile, è causa del più grave degli inconvenienti: costringe a muoversi dentro la prospettiva del discorso razzista che si intende criticare. E rischia quindi di restarvi imprigionato». Non solo, «muovere in questa ricerca dalla presenza del lemma "razza" (in quanto lo si considera costitutivo del discorso razzista)» significa anche farsi trovare spiazzati dalle nuove varianti del razzismo che non utilizzano la parola "razza" e che tuttavia sono a tutti gli effetti varianti dell'ideologia razzista. E' sufficiente che «una teoria razzista si mascheri sotto un lessico non-razzista (il che avviene non di rado, soprattutto nel secondo Novecento) perché essa scompaia dalla visuale di una critica feticisticamente legata al dato lessicale». «La traduzione del (forte) lessico razzista tradizionale nel (debole) registro culturalista (il passaggio dalla "razza" all'"etnia" e alla "cultura") ha seminato scompiglio tra storici e politologi». Questo disorientamento ha impedito a lungo di riconoscere e contrastare «le nuove forme di ideologia (e pratica) razzista, messe in atto da parte della "nuova destra" con la retorica del "rispetto per le culture altre", col risultato di abbandonare al proprio destino gruppi umani razzizzati per mezzo di retoriche nuove e a prima vista irreprensibili». Del resto, il discorso razzista non ha vincoli di coerenza né di verità. Non ha bisogno di dati di fatto, ma può fare e disfare, affermare e negare a proprio uso e consumo i criteri di assegnazione degli individui a una comunità da perseguitare.«Sono io a decidere chi è ebreo!», diceva Karl Lueger, sindaco antisemita della Vienna di fine Ottocento. L'ideologia «non funziona (non conquista credito e consenso) in base alla propria veridicità. La presa di una tesi ideologica dipende piuttosto dalla sua operatività, dalla capacità di rispondere a bisogni e di soddisfare pulsioni».

Se si guarda alla «genealogia storica» del razzismo, si scopre che la sua esplosione è solo in parte riconducibile alla globalizzazione degli ultimi due decenni. E' vero che sono aumentati i flussi migratori, che la crisi economica ha accentuato i conflitti tra "nativi" e "migranti", che il globale ha fatto irruzione nella dimensione locale delle nostre vite. Eppure, «se gli avvenimenti dell'ultimo ventennio spiegano l'esplosione del razzismo, non consentono invece di comprenderne la riemergenza. Per impiegare una metafora abusata, indicano il detonatore, ma non dicono nulla dell'esplosivo». L'ipotesi di Burgio è che il razzismo sia «un ingrediente fondamentale», una «tara congenita» della modernità europea o, per dirla in altro modo ancora, una «normale patologia» inerente alla vita quotidiana. Il Moderno non è stato solo un processo di emancipazione e di uguaglianza, ma al suo interno ogni conquista progressiva è avvenuta all'ombra di spinte regressive. La modernità ha innescato meccanismi di spaesamento, inquietudini, dissoluzione delle vecchie gerarchie, proletarizzazione dei ceti medi, sentimenti crescenti di insicurezza. «Se dovessimo individuare un denominatore comune a questo complesso di dinamiche, propenderemmo senz'altro per la paura». Su questa base, «la crisi moderna genera una forte domanda di colpevoli e nemici: stranieri o infedeli, malvagi, devianti o cospiratori, ai quali attribuire la responsabilità della propria sventura e sui quali scaricare il proprio rancore».

Ma qual è, appunto, il modus operandi, la maniera in cui il razzismo svolge la sua funzione compensativa di queste pulsioni sociali insoddisfatte? Qual è la logica che fa della "razza" un dispositivo capace di colpire e "razzizzare" in potenza qualunque gruppo umano? La procedura "razzizzante" consiste nell'attribuire un aspetto fisico, un «corpo», a un set di qualità morali (negative), assegnate per natura a una comunità umana, designata come bersaglio di discriminazione e violenza. Il razzista "inventa" corpi per i propri stereotipi. Anche quando si tratta di colpire gruppi umani che non presentano aspetti somatici distintivi, come dimostra il caso classico dell'antisemitismo. L'antisemita non si limita a dire che gli ebrei sono avidi, lussuriosi, ipocriti e così via, ma deve anche aggiungere, per l'economia del proprio discorso, che gli ebrei hanno evidenze fisiche, il naso adunco, i capelli crespi, le unghie quadrate. Siamo in presenza di costrutti simbolici, di un vero e proprio montaggio, la cui regola è quella dell'essenzialismo. Le ideologie razziste sono «teorie essenzialiste», «individuano una (presunta) essenza invariabile ("naturale") del gruppo umano che rappresentano come "razza"». Non potrebbe essere altrimenti: il razzismo ha bisogno che i presunti caratteri negativi di un gruppo umano durino nel tempo affinché quel gruppo possa ricoprire stabilmente il ruolo di capro espiatorio. I meccanismi della «devianza» e della «stigmatizzazione» che Burgio descrive, dimostrano che il razzismo è in grado di colpire chiunque. La costruzione del «nemico interno» ha avuto largo seguito nella sfera politica - si pensi ai comunardi marchiati come "negri" e ai bolscevichi definiti ebrei (e viceversa) - così come è stata applicata verso le figure marginali della società, dagli omosessuali ai malati di mente. Quel che rende il razzismo una ideologia (e una pratica) «totalitaria e paradossalmente inclusiva» deriva dalla sua capacità di costruire e legittimare «modelli sociali complessivi, rigidamente gerarchici, che assegnano un luogo ben determinato a tutte le componenti della popolazione».

L'ideologia razzista è stata un veicolo dell'egemonia della destra tra i ceti popolari e ha contribuito, in parte, alla frattura tra la sinistra ("sempre lì a difendere gli immigrati") e il suo popolo, che s'è gettato tra le braccia della Lega. Sarebbe il caso di non dimenticarsene.

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sabato 5 dicembre 2009

antifascismo oggi


«
Al di là dei fatti, serve una riflessione complessiva su cosa significa essere antifascisti oggi. E la prima interpretazione da cui bisogna culturalmente distaccarsi è che l’antifascismo sia una pratica che appartiene solo ad un’avanguardia che si reputa tale. L’antifascismo è una pratica quotidiana che ha successo laddove l’antifascista con la sua presenza nei quartieri, nelle lotte per la casa, il lavoro, la salute riesce a creare un tessuto politico e sociale coeso che sappia respingere la presenza fascista in modo automatico senza bisogno che ciò sia ogni volta onere o responsabilità di un gruppo ristretto di militanti. I fascisti portano violenza e intolleranza e rappresentano forze fresche al servizio dei potenti nei momenti di maggiore crisi o di conflittualità sociale. E’ un dato storico e politico che deve sempre essere chiaro
».


[un brano che condivido, tratto da un articolo su
Senza Soste]

sabato 7 novembre 2009

Brecht: I bolscevichi nel 1917 scoprono nello Smolny...


I bolscevichi nel 1917 scoprono nello Smolny dov’era rappresentato il popolo: in cucina


Bertolt Brecht



Quando, passata la rivoluzione di Febbraio, il moto delle masse s’era interrotto,

la guerra ancora continuava. Senza terra i contadini,

angariati e affamati gli operai nelle fabbriche.

Ma i soviet, eletti da tutti, rappresentavano i pochi. E mentre ogni cosa

rimaneva uguale all’antico e nulla cambiava forma,

i bolscevichi come malfattori s’aggiravano per i soviet

insistendo nel chiedere che i fucili si volgessero contro il vero nemico del proletariato: i padroni.

E quali traditori erano considerati e tenuti per controrivoluzionari,

emissari di canaglie e malandrini. Lenin, il loro capo

tacciato di spia venduta, si nascondeva in un granaio.

Ovunque guardassero, non c’era

sguardo che non si abbassasse, li accoglieva il silenzio.

Sotto altre bandiere vedevano marciare le masse.

Gonfiava il petto la borghesia dei generali e dei bottegai

e perduta appariva la causa dei bolscevichi.

Eppure in quel tempo il loro lavoro proseguiva come al solito:

la canea non li spaventava e neppure l’aperta defezione

di coloro per cui si battevano. Ma anzi

sempre di nuovo

con sempre rinnovato slancio s’impegnavano

per la causa degli infimi.

Ma, come essi stessi ci narrano, un fatto li colpì:

che nel distribuire i cibi, zuppa di cavoli e tè,

il dispensiere del comitato esecutivo – un soldato – ai bolscevichi

dava tè più caldo e panini meglio imbottiti

che a chiunque altro, e nel porger ad essi il cibo

fingeva di non guardarli. Allora capirono: quell’uomo

simpatizzava con loro, pur dissimulandolo

davanti ai suoi superiori, e del pari visibilmente

tutto il personale di fatica dello Smolny,

guardiani, corrieri e sentinelle, propendeva per loro.

E vedendo questo dissero:«la nostra causa è vinta per metà».

Giacché la minima reazione di quella gente,

accento e sguardo, ma anche il loro silenzio e volger d’occhi,

per essi aveva importanza. E di costoro

essere detti amici era la meta più alta.


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Bertolt Brecht, Die Bolschewiki entdecken in Sommer 1917 im Smolny, wo das Volk vertreten war: in der Küche (1932), trad. it di E. Castellani