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mercoledì 4 novembre 2015

programme de: Marx & Fulcault Lectures usages, confrontations 18-20 décembre 2014 Archive


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Colloque International “Marx &confrontations”Paris Ouest et Lycée Henri IV

 Affiche_Marx_Foucault_omb
De Foucault à Marx, se tisse un rapport complexe qui ne cesse de produire des effets d’interprétation, de luttes, de critiques. L’objet de ce colloque est triple :
– saisir les enjeux des lectures foucaldiennes de Marx et de son rapport aux différents marxismes ;
– mesurer les déplacements produits par la pensée de Foucault sur la compréhension et l’actualisation de Marx ;
– mieux comprendre comment ces deux pensées sont mobilisées dans les luttes pratiques, dans le renouvellement de la critique sociale, dans l’invention politique de « mondes nouveaux ».
La première partie sera consacrée au rapport difficile, contrasté que Foucault a entretenu avec Marx et la tradition marxiste. On partira des années 1950, tentant de comprendre le rapport du jeune normalien au PCF, à Althusser, à Sartre, à Merleau-Ponty. Ensuite, on tentera de saisir son détachement progressif du marxisme humaniste dans les années 1960, ainsi que l’opération de relativisation de la figure épistémologique de Marx dans les Mots et Les Choses. En revanche, on pourrait évoquer un rapprochement avec la tradition marxiste, basée sur une certaine lecture de Marx, au début des années 1970, notamment dans le cours La Société Punitive qui vient d’être publié. De cela résulte une réélaboration des thèmes de la production, de l’histoire, de l’accumulation, du capital physique et humain, qui trouve son expression dans un livre comme Surveiller et Punir. Mais d’autre part, l’évolution de la seconde moitié des années 1970 implique également des critiques ouvertes des différents marxismes alors en vogue, tel que le freudo-marxisme ou le maoïsme. L’objectif de cette première partie est de faire le point sur toutes ces oscillations qu’on pourrait détecter à l’intérieur de l’œuvre de Foucault par rapport à Marx et au marxisme.
La deuxième partie du colloque se penchera sur les effets que produit la lecture de Foucault sur l’interprétation de Marx. De nouvelles lectures de Marx s’appuient ainsi sur des concepts mobilisés par Foucault (discipline, surveillance, dispositif, biopolitique, gouvernementalité, subjectivation). L’étude des formes variables de pouvoir, la place et les types de « lutte » dans les processus politiques, la réinterprétation des phases du capitalisme à partir des formes de gouvernementalité, tout cela participe d’un « effet Foucault » sur la compréhension de Marx sur lequel nous ferons le point.
La troisième partie du colloque s’intéressera aux tentatives de conjugaison, d’hybridation et d’articulation des analyses de Marx et des travaux de Foucault dans la critique sociale actuelle et dans les mouvements sociaux. Il s’agira dans cette dernière partie d’explorer les champs de luttes et les thématiques critiques qui mobilisent Marx et Foucault. Si la référence foucaldienne a été liée historiquement à l’émergence des luttes « extra-économiques », « sociétales » ou culturelles, qui ne trouvaient pas chez Marx les points d’ misteri d'italia,appui nécessaires, elle s’articule aujourd’hui à l’analyse marxienne de l’organisation capitaliste et à la critique des formes de pouvoir typique de la mondialisation. Quelles sont les formes de ces articulations, quelle en est la productivité, quelles en sont les limites ?
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Dates et lieux :
Jeudi 18 décembre 2014  :
Université Paris Ouest Nanterre La Dense

Bâtiment B, salle des conférences
200 avenue de la République 92001 Nanterre
Vendredi 19 décembre 2014 :
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bâtiment B, salle des conférences
200 avenue de la République 92001 Nanterre //  Plan du campus de Paris Ouest
Samedi 20 décembre 2014 :
Lycée Henri IV, Salle des conférences
23 Rue Clovis, 75005 Paris // Plan d’accès
Entrée gratuite sur inscription en complétant le formulaire ci-dessous..
Organisation et contact :
Christian Laval
Luca Paltrinieri
Ferhat Taylan
Dans le cadre des activités du Collège International de Philosophie et du laboratoire Sophiapol (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), avec le soutien du Centre Michel Foucault.
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PROGRAMME

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Jeudi 18 décembre
– Foucault lecteur de Marx –

Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bât. B, salle des conférences
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Matin : 9h30-12h30
PrésidenceEmilie Hache
9h30 Ouverture : Christian Laval, Luca Paltrinieri, Ferhat Taylan
10h00-10h30 Christian Laval (CIPh/Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense
La productivité du pouvoir »

10h30-10h45 Discussion
Pause
11h00-11h30 Rudy Leonelli (Università di Bologna) : « Foucault lecteur du Capital »

11h30-12h00 Alberto Toscano (Goldsmiths, London) : « Of Sub-Powers and Surplus-Profits: Money, Capital and Class-struggle in Foucault »
12h00-12h30 Discussion
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Après-midi 14h15-18h
Présidence : Mathieu Potte-Bonneville
14h15-14h45 Jean-François Bert (IRCM, Université de Lausanne) :
« Cartographier les marxismes avec Foucault : les années 1950 et 1960 »

14h45-15h15 Manlio Iofrida (Università di Bologna) : « Michel Foucault entre Marx et Burckhardt : esthétique, jeu, travail »
15h15-15h45 Roberto Nigro (CIPh/ZHDK Zurich) : « Communiste nietzschéen. L’expérience Marx de Foucault »
15h45-
Discussion

Pause
16h30-17h00 Ferhat Taylan (CIPh/Université Bordeaux III) : « La place de Marx : des Mots et les Choses à La Société punitive »
17h00-17h30 Hervé Oulc’hen (BelPD-COFUND, Université de Liège) : « Stratégie et praxis : Foucault et Sartre lecteurs des enquêtes historiques de Marx »
17h30-18h Discussion
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Vendredi 19 décembre
– Marx après Foucault –
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bât. B, salle des conférences
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Matin 9h30-12h30
Présidence: Frédéric Gros
09h30-10h00 Emmanuel Renault (Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense) : « Domination, exploitation, pouvoir »
10h00-10h30 Federica Giardini (Università Roma 3) : « Ordres et désordres. Symbolique, production, reproduction »
10h30-10h45 Discussion
Pause
11h00-11h30 Antonio Negri : « Marx après Foucault : la subjectivité retrouvée »
11h30-12h00 Pierre Dardot (Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense): « De la praxis aux pratiques »
12h00-12h30 Discussion
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Après-midi 14h15 – 18h
Présidence: Christian Lazzeri
14h15-14h45 Laurent Jeanpierre (LabTop-CRESPPA Paris 8/CNRS) : « Que faire des circulations? Une autre confrontation entre Marx et Foucault »
14h45-15h15 Guillaume Sibertin-Blanc (Erraphis, Université Toulouse II – Jean Jaurès) : « L’historico-politique et le bio-politique. Retour sur le schéma de la lutte de classe au prisme de la généalogie foucaldienne »
15 h15-15h45 Yoshiyuki Sato (Graduate School of Humanities and Social Sciences, University of Tsukuba) : « Gouvernementalité et économie : le problème de l’État chez Foucault et Marx »
15h45-16h15 Discussion
Pause
16h30-17h00 Diogo Sardinha (CIPh, Paris) : « L’enjeu du nominalisme et la lutte contre la métaphysique »
17h00-17h30 Jacques Bidet (Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense) : « Marx et Foucault recyclés l’un par l’autre »
17h30-18h00 Discussion
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Samedi 20 décembre 2014
– Marx avec Foucault : actualités, luttes, critique –
Lycée Henri IV
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Matin 9h00-12h15
09h00 Mots de bienvenue de Patrice Corre, Proviseur du Lycée Henri IV et Diogo Sardinha, président de l’Assemblée collégiale du Collège International de Philosophie
Présidence : Isabelle Bruno
09h30-10h00 Pierre Sauvêtre (Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense) : « Altérer le monde : penser les luttes avec Marx et Foucault »
10h00-10h30 Isabell Lorey (EIPCP, Berlin): « Foucault, Actuality, History. Aspects of Presentist Democracy »
10h30-10h45 Discussion
Pause
11h00-11h30 Stéphane Haber (Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense) : « Marx, Foucault et la question de l’entreprise comme institution »
11h30-12h00 Massimiliano Nicoli (Filolab, Trieste) & Luca Paltrinieri (CIPh/LabTop-CRESPPA Paris 8/CNRS): « Qu’est-ce que une critique transformatrice ? Contrat psychologique et normativité d’entreprise »
12h00-12h15 Discussion
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Après-midi (14h15- 16.30)
Présidence : Philippe Combessie
14h15-14h.45 Judith Revel (Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense) : « Subjectivation, conflictualité, organisation : Foucault et autres hérétiques »
14h45-15h15 Julien Pallotta (IFCS-UFRJ, Rio de Janeiro) : « L’effet Althusser sur Foucault : de la société punitive à la théorie de la reproduction »
15h15-15h30 Discussion
Pause
15h45-16h30 Conférence de clôture: Étienne Balibar (Paris Ouest Nanterre La Défense/Kingston University, London) : « L’anti-Marx de Michel Foucault »




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4 réponses

  1. pascal
    Bonjour,
    Existe-t-il une captation sonore, vidéo ou des actes ?
    Merci d’avance,
    Pascal
    • Marion Forest
      Bonjour,
      Une publication doit paraître à la fin de l’année ou début 2016.
      Bien cordialement,
      Marion Forest

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Rudy



















venerdì 30 ottobre 2015

[Roma] CasaPound tifa Marino

Davvero i neofascisti non sanno più cosa inventare per farsi pubblicità
Negli ultimi anni sono state tantissime le appropriazioni furfantesche e manipolatorie di CasaPound: da  Ezra Pound a Capitan Harlock, il pirata libertario creato dalla mano di Lejii Matsumoto, fino ad anarchici, rivoluzionari e antifascisti come Rino Gaetano, Fabrizio De Andrè, Luciano Bianciardi, il Che, Karl Marx

Dal confronto si può ben capire quanto i neofascisti di CasaPound siano oggi all’ultima spiaggia.

«Si è messo contro i poteri forti. Oggi, solo oggi, tifiamo per Ignazio Marino. Noi abbiamo sempre contestato Marino ma oggi siamo con lui. Si è messo contro i poteri forti, la sua pazzia in questo frangente è positiva».

Pare infatti che, dinanzi alla prospettiva delle dimissioni, il sindaco Marino abbia gridato «Boia chi molla!» e sia subito scoccata la scintilla…

                                                                                                                                       by staffetta

lunedì 16 marzo 2015

Igor Pelgreffi. Slavoj Žižek presentazione giovedì 26 marzo, h.19 Modo Infoshop BO

Risultati immagini per Igor Pelgreffi. Slavoj Žižek



ne discutono:

Igor Pelgreffi
e

 Manlio Iofrida

  Se potessimo osservare dall’esterno le nostre vite, con ogni probabilità oggi le vedremmo percorse da due tensioni divergenti: una verso il globale e una verso il frammento. Il nostro tempo è global-frammentario, e il nostro mondo non è altro che la forma del tempo. I nostri corpi si trovano a vivere, per lo più, sospesi fra la grande sfera e il punto, fra l’iper-relazione e la solitudine. Ora, come elaborare una filosofia capace di rispondere a queste alterazioni nelle omeostasi che per secoli hanno accompagnato lo svolgersi delle nostre esistenze singolari e collettive? Come contrastare filosoficamente le narcosi singolari e collettive in cui le cosiddette società avanzate sembrano destinate a vivere (cioè a spegnersi)? Tutti percepiamo che global-frammentario è anche una struttura storico-materiale ed economica che ci condiziona nel profondo. E, dunque, come pensare una reale alternativa al modello di vita capitalistico? Come prendere consapevolezza delle strutture nascoste che ci pre-determinano? Detto in termini generali: quali sono, oggi, le condizioni di possibilità di una critica dell’ideologia?
Queste domande marcano i motivi di fondo della riflessione di Slavoj Žižek, fra i più discussi public character del teatro culturale odierno, provocatore esperto, deciso anti-capitalista, «sfacciatamente marxista»1. Žižek, costantemente e su ogni cosa, critica le posizioni della Left, proponendo categorie inattuali, fra cui quella di lotta di classe. Un ciarlatano per alcuni, un nuovo maître à penser per altri. Ma Žižek non è uno che si limita a scrivere o a tenere conferenze. Lo troviamo agitarsi fra i manifestanti di Occupy Wall Street o serafico co-protagonista di una clamorosa video-intervista con Julian Assange, così come seduto sul water mentre disquisisce su Psycho di Hitchcock, per così dire, “dall’interno”.
Žižek è quasi ovunque, sovra-esposto negli spazi pubblico-mediali in cui si aggira senza sosta col suo look trasandato, gesticolante nervosamente e con la fronte sudata. Ricorda Socrate, col suo girovagare proto-flâneuristico per la polis: ambedue condividono quella medesima capacità magica, in fondo geniale, di compiere uno scatto immotivato dal vagare insensato alla precisione della domanda spiazzante. Come se la domanda filosofica dovesse essere preceduta, oggi, da una modalità antropologica, da un attraversamento concreto degli spazi e dei tempi storico-sociali. E dalla mancanza di senso del girovagare. Sarà un caso, ma c’è qualcosa, nella barba e nello sguardo di Žižek, che fa pensare a Socrate.
Critica dell’ideologia significa partire, ogni volta, ponendo il mondo in questione: perché le cose stanno così come stanno? Dunque non come sono: non è una domanda ontologica, sul loro essere, ma su come esse sono state predisposte, su quali strutture le predeterminano. Questa sembra essere la domanda di Žižek. Tuttavia si potrebbe ugualmente sostenere che quella di Žižek sia una riflessione intorno alla nostra soggettività, alla sua origine pulsionale, ai suoi desideri, auto-inganni e fantasmi costitutivi; ed anche questa potrebbe essere una buona definizione. Si potrebbe, del resto, cercare il nocciolo della filosofia di Žižek nell’idea che la scissione sia più fondamentale dell’unità, che l’auto-lacerazione animi tutto ciò che esiste (le cose, l’io, le relazioni, le rappresentazioni), in quanto è la contraddizione (e non l’essere o il divenire) il cuore della materia e della storia. Ed anche questa potrebbe essere una buona definizione.
Le tre domande indicano gli assi centrali del pensiero di Žižek, cioè Marx (critica dell’ideologia), Lacan (problema del soggetto e dell’ordine simbolico) e Hegel (contraddizione). Per chi ama le formule, ciò permetterebbe di caratterizzare la filosofia di Žižek come un materialismo dialettico psicoanalitico. Marx, Lacan e Hegel rappresentano gli assi xy e z di un vero e proprio sistema di riferimento cartesiano, che definisce quale sia lo spazio logico del discours žižekiano. In questo libro tenterò di darne conto. Ma per fare ciò occorre presupporre una quarta dimensione.
La quarta dimensione è quella dello stile.





                                              

                              
 via Mascarella 24/b - BO
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  Igor Pelgreffi, laureato in ingegneria e in filosofia, è dottore di ricerca in filosofia. Vive e lavora a Bologna, dove insegna nella scuola secondaria superiore. La sua ricerca verte sul rapporto fra morfologie testuali (in particolare la scrittura), teoresi e soggettività nel pensiero contemporaneo. Su questi temi ha pubblicato vari saggi su rivista e in volume, e ha curato Jacques Derrida, Nietzsche e la macchina (Milano, 2010) e Il pensiero e il suo schermo. Morfologie filosofiche fra cinema e nuovi media (Tricase, 2013).