lunedì 12 maggio 2014

Étienne Balibar : Du marxisme althussérien aux philosophies de Marx

Postface à l’édition allemande de "La Philosophie de Marx"

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Etienne Balibar, Marx’s Philosophie, Mit einem Nachwort des Autors zur neuen Ausgabe, übersetzt und eingeleitet von Frieder Otto Wolf, b_books, Berlin 2013. Il s’agit de la traduction de La Philosophie de Marx, collection « Repères », Editions La Découverte, 1993 (nouvelle édition 2001). 



C’est pour moi une heureuse surprise, mais aussi un très grand plaisir, de voir paraître en allemand mon petit livre de 1993 sur « La philosophie de Marx », traduit et préfacé par mon vieil ami Frieder Wolf, dont j’admire le travail et avec qui je dialogue depuis si longtemps. Je l’avais écrit à la demande de François Gèze, Directeur des Editions La Découverte, et d’un collègue aujourd’hui disparu, Jean-Paul Piriou, économiste et syndicaliste, qui avaient fondé la collection « Repères » pour servir à la formation des étudiants en sciences humaines dans un esprit de critique des orthodoxies dominantes et d’ouverture des frontières entre les disciplines. Bien entendu, l’idée de l’éditeur était aussi que ces ouvrages, écrits autant que possible dans un style accessible, sans jargon mais sans simplification exagérée, pourraient être utiles à un lectorat plus large. Vingt ans plus tard, je crois pouvoir dire sans prétention que ces différents objectifs ont été raisonnablement atteints, aussi bien dans l’espace francophone (où le volume a été réédité plusieurs fois) qu’à l’étranger (où plusieurs traductions sont toujours en circulation). Je ne regrette donc pas l’effort que j’avais fourni en quelques semaines de travail intensif pour rassembler et résumer, dans un espace strictement limité a priori, ce que je pensais avoir appris au cours des trente années précédentes à propos des « objets » de la pensée philosophique de Marx, de ses modalités et des problèmes qu’elle recouvre. Cet effort a permis, semble-t-il, à différents groupes de lecteurs, débutants ou non, d’entrer dans l’univers intellectuel de Marx par une porte déterminée, en leur donnant les moyens d’en discuter la pertinence. Et il m’a permis à moi de formuler les clés d’interprétation que j’avais longtemps recherchées, en les confrontant à celles d’autres lecteurs de mon époque.
Mais vingt ans c’est une longue période. Le monde a changé - ce monde social que la fameuse Onzième Thèse de Marx sur Feuerbach demandait de « transformer », et pas simplement d’ « interpréter ». J’ai moi-même changé (pour ne rien dire des autres philosophes de ma génération). Est-ce que j’écrirais aujourd’hui ce petit livre de la même façon ? Telle est en somme la question que me pose Frieder Wolf au nom des lecteurs à venir de ce livre dans l’espace germanophone, en même temps qu’il propose une magistrale contextualisation de mes intentions et de mes propositions.
La réponse est évidemment non. Je ne l’écrirais plus ainsi. Mais la réponse est aussi que je ne suis pas certain d’être capable, aujourd’hui, de produire une synthèse de ce genre, alors même que, depuis les années 90, je n’ai jamais cessé de revenir aux textes de Marx : pour éprouver leur efficacité dans le traitement de diverses questions philosophiques et politiques (citons sans ordre : l’économie de la violence et l’ambivalence de ses effets, les transformations de la subjectivité et de la puissance d’agir induites par la mondialisation capitaliste, les conflits internes de l’universalisme, la fonction administrative et idéologique des frontières, les perspectives de la citoyenneté transnationale, la crise du sécularisme européen et de sa variante française, la laïcité…) ; et pour chercher, en retour, quelles virtualités ces questions d’actualité peuvent nous faire découvrir dans la pensée de l’auteur du Manifeste communiste et du Capital … Sans doute, je pourrais procéder à de nombreux enrichissements et rectifications, mais il est probable que l’effet produit serait une bien plus grande dissémination des thèmes et des problèmes, et que je ne réussirais plus aujourd’hui à inventer, comme je l’avais fait en 1993, un fil conducteur permettant de les relier entre eux au service d’une question unique ...

                                   
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venerdì 9 maggio 2014

Foucault, Subjectivité et vérité (2014)

by Clare O'Farrell
subjectiviteMichel Foucault, Subjectivité et vérité. Cours au Collège de France (1980-1981), Gallimard Seuil, Collection Hautes Etudes
Date de parution 02/05/2014
352 pages - 26.00 € TTC
« L’hypothèse de travail est celle-ci : il est vrai que la sexualité comme expérience n’est évidemment pas indépendante des codes et du système des interdits, mais il faut rappeler aussitôt que ces codes sont étonnamment stables, continus, lents à se mouvoir. Il faut rappeler aussi que la façon dont ils sont observés ou transgressés semble elle aussi très stable et très répétitive. En revanche le point de mobilité historique, ce qui sans doute change le plus souvent, ce qui a été le plus fragile, ce sont les modalités de l’expérience. »
Michel Foucault

Foucault prononce en 1981 un cours qui marque une inflexion décisive dans son chemin de pensée et le projet ébauché dès 1976 d’une Histoire de la sexualité. C’est le moment où les arts de vivre deviennent le foyer de sens à partir duquel pourra se déployer une pensée neuve de la subjectivité. C’est le moment aussi où Foucault problématise une conception de l’éthique comprise comme l’élaboration patiente d’un rapport de soi à soi. L’étude de l’expérience sexuelle des Anciens permet ces nouveaux déploiements conceptuels. Dans ce cadre, Foucault analyse des écrits médicaux, des traités sur le mariage, la philosophie de l’amour ou la valeur pronostique des rêves érotiques, afin d’y retrouver le témoignage d’une structuration du sujet dans son rapport aux plaisirs (aphrodisia) antérieure à la construction moderne d’une science de la sexualité, antérieure à la hantise chrétienne de la chair. L’enjeu est en effet d’établir que l’imposition d’une herméneutique patiente et interminable du désir constitue l’invention du christianisme. Mais pour cela, il importait de ressaisir la spécificité irréductible des techniques de soi antiques.
Dans cette série de leçons, qui annoncent clairement L’Usage des plaisirs et Le Souci de soi, Foucault interroge particulièrement le primat grec de l’opposition actif / passif sur les distinctions de genre, ainsi que l’élaboration par le stoïcisme impérial d’un modèle de lien conjugal prônant une fidélité sans faille, un partage des sentiments, et conduisant à la disqualification de l’homosexualité.
With thanks to Stuart Elden at Progressive Geographies for this news
Clare O'Farrell | 9 maggio 2014 alle 6:00 am | Categorie: Books, Work by Foucault

sabato 3 maggio 2014

Le narrazioni della Resistenza - BO giovedì 8 maggio 2014 al Parri


Giovedì 8 maggio 2014, ore 15.30
Sala ex Refettorio - ingresso da via Sant’Isaia 20 -  Bologna
presentazione dei volumi:

Resistenza e autobiografia della nazione
a cura di Aldo Agosti e Chiara Colombini
Edizioni Seb 27, Torino, 2012


Storie della Resistenza
a cura di Domenico Gallo e Italo Poma
Sellerio editore, Palermo, 2013


Ne discutono con i Curatori
Roberto Chiarini - Università Statale di Milano Alberto Preti - Università di Bologna - Istituto per la storia e le memorie del ‘900 Parri E-R Maurizio Zangarini - Università di Verona - Istituto veronese per la storia della Resistenza e dell’età contemporanea
 
Introduce e coordina
Luca Alessandrini
Istituto per la storia e le memorie del ‘900 Parri E-R

venerdì 21 marzo 2014

FACEVAMO QUELLO CHE DOVEVAMO - proiezione del film documentario sulla Volante Rossa:-23/3 all'Iqbal Masih - BO






Dalle ore 18:00 aperitivo

A seguire proiezione del film documentario sulla Volante Rossa:

FACEVAMO QUELLO CHE DOVEVAMO

Circolo Iqbal Masih,via dei Lapidari 13/L - Bologna

L’Iqbal è raggiungibile dal centro con l’autobus 11C direzione
Corticella, fermata Lapidari o da via di Corticella bus 27 o 62
notturno sempre direzione Corticella

mercoledì 19 marzo 2014

L'amore della politica, di Valerio Romitelli

L'amore della politica

Pensiero , passioni e corpi nel disordine mondiale

 di
Valerio Romitelli 

 Mucchi editore, Modena 2014


Il lungo ciclo del materialismo storico, del socialismo, del comunismo e dei partiti di classe è finito. Ma non ha fallito. Ha sperimentato una singolare tendenza alla giustizia sociale. Quella culminata nel glorioso trentennio 1945/75: possibile solo perché in mezzo mondo c’erano regimi capaci di dimostrare, anche a costo di terribili sacrifici, che politiche egualitarie erano universalmente realizzabili. Sulla base di questi presupposti si offre un inedito taglio dei maggiori problemi del nostro tempo quale l’ incipiente crisi del capitalismo e delle democrazie improntate al modello americano, nonché il rapido dilatarsi di popolazioni che i governi abbandonano a un destino di sfruttamento e sofferenza sociale.
Al cuore del libro si trova una formulazione di un nuovo possibile orizzonte di sperimentazione politica: l’orizzonte di un materialismo politico, nel quale protagonisti siano il pensiero, anziché la coscienza, le passioni, anziché gli interessi, e a condizione che prendano corpo in nuove “particelle” organizzative, come quelle già sporadicamente operanti nel secolo scorso, specie attorno al ’68. L’amore della politica risulta così una vera e propria energia materiale, discontinua, come ogni grande passione, ma con conseguenze irreversibili. Un’energia oggi latitante, che va ripensata e riorganizzata.

 Valerio Romitelli

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