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martedì 21 aprile 2015

con le armi strappate al nemico fu nella insurrezione e all'avanguardia alla riconquista della sua libertà. 1943-1945


città partigiana

il 21 aprile 1945
i partigiani liberano Bologna





Piazza Nettuno

   Risultati immagini per lapide ai caduti per la libertà bologna

 settembre 1943  -  aprile 1945
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Sacrario ai Caduti per la Libertà


lunedì 13 ottobre 2014

Marx & Foucault. Lectures, usages, confrontations. Colloque International Nanterre-Paris, 18-20 Déc. 2014

Jeudi 18 décembre

Foucault lecteur de Marx  Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Bât. B, salle des conférences
.

Matin : 9h00-12h30Ouverture : Christian Laval, Luca Paltrinieri, Ferhat Taylan
Présidence : Emilie Hache
Ouverture : 09h30-10h00 Christian Laval (CIPh/Sophiapol, Paris Ouest Nanterre La Défense) : « La productivité du pouvoir »
10h00-10h30 Rudy Leonelli (Università di Bologna) : « Foucault lecteur du Capital »

10h30
-10h45
Discussion
Pause

 
11h00-11h30 Jason Read (University of Southern Maine) : « Being Productive: Work and Subjectivity in Marx and Foucault »

11h30-12h00 Alberto Toscano (Goldsmiths, London) : « Of Sub-Powers and Surplus-Profits: Money, Capital and Class-struggle in Foucault »
12h00-12h30
Discussion
Pause

.
 Après-midi 14h15-18h
Présidence : Mathieu Potte-Bonneville
14h15-14h45 Jean-François Bert (IRCM, Université de Lausanne) : « Cartographier les marxismes avec Foucault : les années 1950 et 1960 »

14h45-15h15 Manlio Iofrida (Università di Bologna) : « Michel Foucault entre Marx et Burckhardt : esthétique, jeu, travail »

15h15-15h45 Roberto Nigro (CIPh/ZHDK Zurich) : « …Communiste nietzschéen. L’expérience Marx de Foucault »

15h45-16h15  
Discussion
Pause
 
16h30-17h00 Ferhat Taylan (CIPh/Université Bordeaux III) : « La place de Marx : des Mots et les Choses à La Société punitive »

17h00-17h30 Hervé Oulc’hen (BelPD-COFUND, Université de Liège) : « Stratégie et praxis : Foucault et Sartre lecteurs des enquêtes historiques de Marx »

17h30-18h
Discussion

lunedì 12 maggio 2014

Étienne Balibar : Du marxisme althussérien aux philosophies de Marx

Postface à l’édition allemande de "La Philosophie de Marx"

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/DEC/P3/9782707133892.jpg

Etienne Balibar, Marx’s Philosophie, Mit einem Nachwort des Autors zur neuen Ausgabe, übersetzt und eingeleitet von Frieder Otto Wolf, b_books, Berlin 2013. Il s’agit de la traduction de La Philosophie de Marx, collection « Repères », Editions La Découverte, 1993 (nouvelle édition 2001). 



C’est pour moi une heureuse surprise, mais aussi un très grand plaisir, de voir paraître en allemand mon petit livre de 1993 sur « La philosophie de Marx », traduit et préfacé par mon vieil ami Frieder Wolf, dont j’admire le travail et avec qui je dialogue depuis si longtemps. Je l’avais écrit à la demande de François Gèze, Directeur des Editions La Découverte, et d’un collègue aujourd’hui disparu, Jean-Paul Piriou, économiste et syndicaliste, qui avaient fondé la collection « Repères » pour servir à la formation des étudiants en sciences humaines dans un esprit de critique des orthodoxies dominantes et d’ouverture des frontières entre les disciplines. Bien entendu, l’idée de l’éditeur était aussi que ces ouvrages, écrits autant que possible dans un style accessible, sans jargon mais sans simplification exagérée, pourraient être utiles à un lectorat plus large. Vingt ans plus tard, je crois pouvoir dire sans prétention que ces différents objectifs ont été raisonnablement atteints, aussi bien dans l’espace francophone (où le volume a été réédité plusieurs fois) qu’à l’étranger (où plusieurs traductions sont toujours en circulation). Je ne regrette donc pas l’effort que j’avais fourni en quelques semaines de travail intensif pour rassembler et résumer, dans un espace strictement limité a priori, ce que je pensais avoir appris au cours des trente années précédentes à propos des « objets » de la pensée philosophique de Marx, de ses modalités et des problèmes qu’elle recouvre. Cet effort a permis, semble-t-il, à différents groupes de lecteurs, débutants ou non, d’entrer dans l’univers intellectuel de Marx par une porte déterminée, en leur donnant les moyens d’en discuter la pertinence. Et il m’a permis à moi de formuler les clés d’interprétation que j’avais longtemps recherchées, en les confrontant à celles d’autres lecteurs de mon époque.
Mais vingt ans c’est une longue période. Le monde a changé - ce monde social que la fameuse Onzième Thèse de Marx sur Feuerbach demandait de « transformer », et pas simplement d’ « interpréter ». J’ai moi-même changé (pour ne rien dire des autres philosophes de ma génération). Est-ce que j’écrirais aujourd’hui ce petit livre de la même façon ? Telle est en somme la question que me pose Frieder Wolf au nom des lecteurs à venir de ce livre dans l’espace germanophone, en même temps qu’il propose une magistrale contextualisation de mes intentions et de mes propositions.
La réponse est évidemment non. Je ne l’écrirais plus ainsi. Mais la réponse est aussi que je ne suis pas certain d’être capable, aujourd’hui, de produire une synthèse de ce genre, alors même que, depuis les années 90, je n’ai jamais cessé de revenir aux textes de Marx : pour éprouver leur efficacité dans le traitement de diverses questions philosophiques et politiques (citons sans ordre : l’économie de la violence et l’ambivalence de ses effets, les transformations de la subjectivité et de la puissance d’agir induites par la mondialisation capitaliste, les conflits internes de l’universalisme, la fonction administrative et idéologique des frontières, les perspectives de la citoyenneté transnationale, la crise du sécularisme européen et de sa variante française, la laïcité…) ; et pour chercher, en retour, quelles virtualités ces questions d’actualité peuvent nous faire découvrir dans la pensée de l’auteur du Manifeste communiste et du Capital … Sans doute, je pourrais procéder à de nombreux enrichissements et rectifications, mais il est probable que l’effet produit serait une bien plus grande dissémination des thèmes et des problèmes, et que je ne réussirais plus aujourd’hui à inventer, comme je l’avais fait en 1993, un fil conducteur permettant de les relier entre eux au service d’une question unique ...

                                   
                                              leggi il testo completo nel sito del CIEPFC
  
                                    
                                                  

                                                              post correlati: Metamorfosi di Marx 


venerdì 9 maggio 2014

Foucault, Subjectivité et vérité (2014)

by Clare O'Farrell
subjectiviteMichel Foucault, Subjectivité et vérité. Cours au Collège de France (1980-1981), Gallimard Seuil, Collection Hautes Etudes
Date de parution 02/05/2014
352 pages - 26.00 € TTC
« L’hypothèse de travail est celle-ci : il est vrai que la sexualité comme expérience n’est évidemment pas indépendante des codes et du système des interdits, mais il faut rappeler aussitôt que ces codes sont étonnamment stables, continus, lents à se mouvoir. Il faut rappeler aussi que la façon dont ils sont observés ou transgressés semble elle aussi très stable et très répétitive. En revanche le point de mobilité historique, ce qui sans doute change le plus souvent, ce qui a été le plus fragile, ce sont les modalités de l’expérience. »
Michel Foucault

Foucault prononce en 1981 un cours qui marque une inflexion décisive dans son chemin de pensée et le projet ébauché dès 1976 d’une Histoire de la sexualité. C’est le moment où les arts de vivre deviennent le foyer de sens à partir duquel pourra se déployer une pensée neuve de la subjectivité. C’est le moment aussi où Foucault problématise une conception de l’éthique comprise comme l’élaboration patiente d’un rapport de soi à soi. L’étude de l’expérience sexuelle des Anciens permet ces nouveaux déploiements conceptuels. Dans ce cadre, Foucault analyse des écrits médicaux, des traités sur le mariage, la philosophie de l’amour ou la valeur pronostique des rêves érotiques, afin d’y retrouver le témoignage d’une structuration du sujet dans son rapport aux plaisirs (aphrodisia) antérieure à la construction moderne d’une science de la sexualité, antérieure à la hantise chrétienne de la chair. L’enjeu est en effet d’établir que l’imposition d’une herméneutique patiente et interminable du désir constitue l’invention du christianisme. Mais pour cela, il importait de ressaisir la spécificité irréductible des techniques de soi antiques.
Dans cette série de leçons, qui annoncent clairement L’Usage des plaisirs et Le Souci de soi, Foucault interroge particulièrement le primat grec de l’opposition actif / passif sur les distinctions de genre, ainsi que l’élaboration par le stoïcisme impérial d’un modèle de lien conjugal prônant une fidélité sans faille, un partage des sentiments, et conduisant à la disqualification de l’homosexualité.
With thanks to Stuart Elden at Progressive Geographies for this news
Clare O'Farrell | 9 maggio 2014 alle 6:00 am | Categorie: Books, Work by Foucault

venerdì 21 marzo 2014

FACEVAMO QUELLO CHE DOVEVAMO - proiezione del film documentario sulla Volante Rossa:-23/3 all'Iqbal Masih - BO






Dalle ore 18:00 aperitivo

A seguire proiezione del film documentario sulla Volante Rossa:

FACEVAMO QUELLO CHE DOVEVAMO

Circolo Iqbal Masih,via dei Lapidari 13/L - Bologna

L’Iqbal è raggiungibile dal centro con l’autobus 11C direzione
Corticella, fermata Lapidari o da via di Corticella bus 27 o 62
notturno sempre direzione Corticella

venerdì 14 febbraio 2014

«Cattive condotte», di Sandro Mezzadra

                                                                                        da il manifesto

La pub­bli­ca­zione dei corsi tenuti da Michel Fou­cault al Col­lège de France tra il 1970 e il 1984 ha ormai sedi­men­tato un secondo cor­pus di opere del filo­sofo fran­cese, accanto a quelle da lui pub­bli­cate. E non si può che rima­nere affa­sci­nati, anche sem­pli­ce­mente scor­rendo i volumi, dall’inquietudine e dal rigore con cui egli apriva con­ti­nua­mente nuovi can­tieri di ricerca, da quello sul neo­li­be­ra­li­smo (a cui è dedi­cato il corso del 1979) a quelli greci e tardo-antichi degli ultimi anni. Temi e con­cetti asso­ciati al lavoro di Fou­cault, ad esem­pio quelli di «gover­na­men­ta­lità» e «bio­po­li­tica», tro­vano nei corsi della seconda metà degli anni Set­tanta svi­luppi di straor­di­na­ria e tal­volta impre­vi­sta ric­chezza. E d’altro canto, ascol­tando «la parola pub­bli­ca­mente pro­fe­rita da Fou­cault» (a cui i cura­tori si atten­gono con scru­po­loso rigore), ne abbiamo impa­rato a cono­scere lo stile di inse­gnante, l’eleganza ma anche la capa­cità di affa­sci­nare e coin­vol­gere chi lo ascoltava.
Si capi­sce dun­que come l’uscita di un nuovo corso, men­tre l’edizione si avvia alla con­clu­sione, costi­tui­sca sem­pre un evento. Quello da poco pub­bli­cato in Fran­cia si inti­tola La societé puni­tive (a cura di Ber­nard E. Har­court, EHESS/Gallimard/Seuil, pp. 354, euro 26), ed è stato tenuto nel primo tri­me­stre del 1973. Si situa dun­que in uno dei momenti di più intensa mili­tanza poli­tica di Fou­cault, in par­ti­co­lare sui temi della pena­lità e della pri­gione, a fianco delle lotte e dell’organizzazione auto­noma dei dete­nuti. «Indi­gna­zione» e «col­lera», come giu­sta­mente sot­to­li­nea Har­court, danno il tono gene­rale a que­sto corso, e lo ren­dono tra le altre cose un docu­mento dell’appassionata ricerca di uno stile di lavoro intel­let­tuale capace di situarsi del tutto all’interno della lotta poli­tica. Sotto il pro­filo del metodo, poi, è un corso in qual­che modo di tran­si­zione, carat­te­riz­zato dalla ricerca e dalla spe­ri­men­ta­zione di un’articolazione tra «archeo­lo­gia» e «genea­lo­gia». Molti temi qui affron­tati sono ripresi da Fou­cault in con­fe­renze e testi dello stesso periodo (in par­ti­co­lare in La verità e le forme giu­ri­di­che, in La vita degli uomini infami e in Io, Pierre Rivière), non­ché natu­ral­mente nel grande libro dedi­cato nel 1975 alla nascita della pri­gione, Sor­ve­gliare e punire, di cui il corso del 1973 costi­tui­sce una sorta di prova generale.

Tat­ti­che penali

«Per­ché que­sta strana isti­tu­zione che è la pri­gione?». Que­sta domanda guida tanto Sor­ve­gliare e punire quanto La societé puni­tive. È tut­ta­via signi­fi­ca­tivo che nel corso del 1973 essa venga for­mu­lata in ter­mini espli­citi sol­tanto all’inizio dell’ultima lezione. Fou­cault, a quel punto, aveva già ampia­mente mostrato come la deten­zione e la reclu­sione si fos­sero instal­late al cen­tro dei sistemi penali euro­pei sol­tanto con le «grandi riforme avviate negli anni com­presi tra il 1780 e il 1820». La pri­gione era stata dun­que «de-naturalizzata», e poteva a buon diritto appa­rire come una «strana isti­tu­zione»: la sua emer­genza sto­rica era stata stu­diata nelle lezioni pre­ce­denti dall’interno di tra­sfor­ma­zioni pro­fonde della morale, delle tec­ni­che di governo e di poli­zia e delle «tat­ti­che penali». Pro­prio l’attenzione rivolta alla sua emer­genza sto­rica in qual­che modo «de-centra» la pri­gione rispetto all’analisi con­dotta in Sor­ve­gliare e punire: Fou­cault, in altri ter­mini, non guarda alla società a par­tire dalla pri­gione (come sem­bra avve­nire in alcuni capi­toli del libro del 1975), ma punta piut­to­sto a com­pren­dere quest’ultima a par­tire dalle tra­sfor­ma­zioni più gene­rali che segnano l’avvento del capi­ta­li­smo moderno.
La stessa cate­go­ria di «potere disci­pli­nare» (di «società a potere disci­pli­nare») appare nel corso del 1973 forse defi­nita in modo meno pre­ciso, ma più dut­tile e meno rigi­da­mente anco­rata alla pro­du­zione di una deter­mi­nata figura di sog­get­ti­vità (l’individuo) e a una spe­ci­fica forma di isti­tu­zione (sul cele­bre modello ben­tha­miano del panopticon).
Fou­cault comin­cia del resto il corso con una ser­rata cri­tica della cate­go­ria di «esclu­sione», che a suo avviso non con­sente di «ana­liz­zare le lotte, i rap­porti, le ope­ra­zioni spe­ci­fi­che del potere». In que­stione non è qui sol­tanto il rife­ri­mento alla natura «pro­dut­tiva» (e non sola­mente repres­siva) del potere e al nesso stret­tis­simo tra potere e sapere: La societé puni­tive stu­dia que­sto nesso sul ter­reno della pena­lità e lo con­trap­pone, in ter­mini teo­rici, allo «schema dell’ideologia», secondo cui «il potere non può pro­durre nell’ordine della cono­scenza che degli effetti appunto ideo­lo­gici», di coper­tura e di falsa coscienza. Sono temi noti ai let­tori di Fou­cault, così come – soprat­tutto negli scritti di que­sti anni – è ricor­rente l’enfasi posta sulla natura rela­zio­nale del potere, sul suo costi­tu­tivo nesso con le resi­stenze e con le lotte.
È tut­ta­via pro­prio a quest’ultimo riguardo che il corso del 1973 pre­senta ele­menti di indub­bia ori­gi­na­lità, a par­tire dalla scelta della «guerra civile» come schema teo­rico fon­da­men­tale per la com­pren­sione cri­tica del potere (la poli­tica, afferma Fou­cault, «è la pro­se­cu­zione della guerra civile»). Tanto lo svi­luppo dei sistemi morali, la cui rico­stru­zione prende avvio dallo stu­dio della dis­si­denza reli­giosa in Inghil­terra tra Sei e Set­te­cento, quanto le tra­sfor­ma­zioni dei regimi di governo e di con­trollo ven­gono ana­liz­zati sullo sfondo di una fitta trama di «ille­ga­li­smi popo­lari», che con­di­zio­nano in pro­fon­dità l’evoluzione dei regimi giu­ri­dici e delle tec­ni­che punitive.

sabato 14 dicembre 2013

Foucault, La société punitive. Cours au collège de France 1972-1973. Now published [info da: FOUCAULT NEWS]




Michel Foucault (2013) La société punitive. Cours au collège de France 1972-1973, Paris: Gallimard Seuil. 05 Décembre 2013, 356 pages.
 


Frédéric Gros
Foucault et « la société punitive »
Compte rendu sur le site Cairn.info

Résumé
Foucault prononce en 1973 un cours au Collège de France intitulé « La société punitive ». Ce cours, encore inédit, offre les premières grandes propositions théoriques de Foucault sur la naissance de la prison. Elles seront reprises, infléchies, reproblématisées dans Surveiller et Punir. Mais, en 1973, elles sont données avec une netteté conceptuelle et un tranchant polémique qu’elles ne retrouveront plus par la suite. Trois grandes notions sont définies : le « pénitentiaire », le « carcéral » et le « coercitif ». C’est le nouage de ces trois dimensions qui rend compte de l’invention de la prison.
” L’organisation d’une pénalité d’enfermement n’est pas simplement récente, elle est énigmatique. Qu’est-ce qui pénètre dans la prison ? En tout cas, pas la loi. Que fabrique-t-elle ? Une communauté d’ennemis intérieurs. ” C’est en ces termes que Michel Foucault dénonce, dans ce cours prononcé en 1973 – et que viendra compléter, en 1975, son ouvrage Surveiller et punir – le ” cercle carcéral “. La Société punitive étudie ainsi comment les sociétés traitent les individus ou les groupes dont elles souhaitent se débarrasser, c’est-à-dire les tactiques punitives, mais aussi la prise de pouvoir sur le corps et sur le temps et l’instauration du couple pénalité-délinquance. Michel Foucault retrace l’histoire des ” tactiques fines de la sanction ” dont il distingue quatre modalités : exiler ; imposer un rachat ; marquer ; enfermer. C’est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que se développe une ” science des prisons ” à fonction corrective et que se construit un discours sur le criminel et son traitement possible, donnant naissance à un schéma de société qui vise à l’absolu du contrôle et de la surveillance. L’ajustement entre le système judiciaire et le mécanisme de surveillance (l’organisation d’une police), entre l’émergence de la richesse et la pratique des illégalismes, entre la force corporelle de l’ouvrier et l’appareil de production s’accomplit ensuite au tournant du XIXe siècle. Foucault démontre donc que ce sont les instances de contrôle para-pénal du XVIIe et du XVIIIe siècle qui ont abouti, in fine, au fonctionnement de la prison, visant à l’élimination du désordre, au contrôle de la distribution spatiale des individus, de leur emplacement par rapport à l’appareil productif. La Société punitive finit par poser la question, cruciale aux yeux du philosophe, de la validité intrinsèque de la loi pénale. A-t-elle vocation universelle ou se limite-t-elle à la douteuse applicabilité d’une somme de décrets ?

venerdì 12 luglio 2013

Nono SIMposio estivo di storia della conflittualità sociale 25-28 luglio 2013, Magione (Perugia)


SIMposio di storia della conflittualità sociale 13

Progetto Storie in movimento (Sim) & "Zapruder. Storie in movimento. Rivista di storia della conflittualità sociale"

organizzano
il Nono SIMposio estivo di storia della conflittualità sociale
25-28 luglio 2013
Hotel “Il lago da una nuvola”
Monte del Lago, Magione (Perugia)



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Presentazione
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Il SIMposio nasce all’interno dell’associazione Storie in movimento come occasione di confronto e discussione che si affianca alla rivista «Zapruder». Esperienza originale in un panorama sempre più asfittico, il SIMposio è pensato come un laboratorio che mira a rimettere in comunicazione luoghi e soggetti diversi attraverso cui si articola la produzione del sapere storico. Liberare e far circolare i saperi in uno spazio di discussione critica comune e orizzontale: questa è la nostra scommessa politica.
Il SIMposio è immaginato in modo pluridimensionale. Durante quattro giornate affronteremo diversi snodi storiografici in una rara occasione di confronto interdisciplinare dove però l’elaborazione collettiva del sapere non è mai disgiunta dalla sua dimensione politica ma anche ludica: ci riuniremo infatti in un ambiente ideale, circondati dalla natura e con a disposizione una struttura ricettiva solitamente destinata allo svago. In questo senso, il SIMposio è un’opportunità per incontrarsi, discutere e divertirsi.
Il SIMposio di quest’anno si apre con un dialogo di respiro internazionale giocato sulla tensione fra “trasformazione” e “rivoluzione” che attraversa la pratica teorica dei movimenti femministi e lgbtqi. La sera sarà invece il momento del “sogno e combattimento” con la musica di Marco Rovelli. Nella giornata di venerdì ci concentreremo sul Novecento in due diversi dialoghi: la mattina sul tema dell’immaginario e delle immagini che ne costituiscono il tessuto, mentre il pomeriggio tematizzeremo un confronto fra nazionalismi europei. La mattina del sabato sarà dedicata alla prima edizione di un laboratorio annuale sulle fonti che inizia quest’anno con una riflessione sull’uso delle interviste nella ricerca etnografica. Il sabato si chiude con un dialogo che esplora il concetto della “classe” a partire da un recente libro di Andrea Cavalletti. La domenica, come ogni anno, ci saluteremo con un’assemblea fra tutte le persone che hanno preso parte a questa edizione del SIMposio.

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Programma
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Giovedì 25 luglio
13.30-15:00 Arrivo, registrazione e sistemazione dei/delle partecipanti
15:00-15:30 Saluti e presentazione dei lavori del SIMposio
15:30-19.00 Primo dialogo Transformations without revolution? Come femminismi e movimenti lgbtqi hanno cambiato il mondo
Introducono: Elena Petricola e Vincenza Perilli
Dialogano: Valeria Ribeiro Corossacz, Elisabetta Donini, Cesare Di Feliceantonio, Sara Garbagnoli e Pia Covre
20:00-24:00 Cena e recital musicale “Inattitudine di sogno e di combattimento” di Marco Rovelli

Venerdì 26 luglio
08:00-09:30 Colazione
09:30-13:00 Secondo dialogo Immagini/Immaginario. Per un’iconologia del presente
Introduce: Vanessa Roghi
Dialogano: Damiano Garofalo, Luca Peretti, Giorgio Vasta e Marco Rovelli
13:30-14:30 Pranzo
15:30-19:00 Terzo dialogo Nazionalismo e rivoluzione nel XX secolo. Autodeterminazione nazionale e conflitti sociali tra passato e futuro
Coordina: Paolo Perri
Dialogano: Fabio de Leonardis, Francesca Zantedeschi, Francesco Sedda, Andrea Geniola, Adriano Cirulli e Marco Laurenzano
20:00-23:30 Cena

Sabato 27 luglio
08:00-09.30 Colazione
09:30-13:00 Laboratorio sulle fonti Etnografia
Coordina: Sabrina Marchetti
Dialogano: Silvia Cristofori, Paolo De Leo e Andrea Priori
13:30-14:30 Pranzo
15:30-19:00 A partire da un libro “Classe” di Andrea Cavalletti (Boringhieri 2009)
Coordina: Andrea Brazzoduro
Dialogano: Andrea Cavalletti, Christian De Vito, Rudy Leonelli e Franco Milanesi
20:00-24.00 Grigliata (non solo carne) e a seguire festa di chiusura con musica

Domenica 28 luglio
08:00-10.30 Colazione
10:30-13:00
Assemblea finale Idee e proposte per il prossimo SIMposio
Coordina: Eros Francescangeli
Dialogano: i/le partecipanti alla nona edizione del SIMposio
13:30-14:30 Pranzo e, a seguire, partenza dei/delle partecipanti

Partecipano inoltre ai dialoghi: Stefano Agnoletto, Francesco Altamura, Luigi Ambrosi, Sandro Bellassai, Margherita Becchetti, Fabrizio Billi, Angelo Bitti, Luca Bufarale, Gino Candreva, Roberto Carocci, Salvatore Cingari, Mario Coglitore, Francesco Corsi, Emanuela Costantini, Ippolita Degli Oddi, Elena De Marchi, Beppe De Sario, Monica Di Barbora, Steven Forti, Damiano Garofalo, Paola Ghione, Chiara Giorgi, Federico Goddi, Ilaria La Fata, Antonio Lenzi, Antonella Lovecchio, Marilisa Malizia, Lidia Martin, Mauro Morbidelli, Cristina Palmieri, Chiara Pavone, Santo Peli, Cristiana Pipitone, Paolo Raspadori, Luisa Renzo, Ferruccio Ricciardi, Ilenia Rossini, Marco Scavino, Laura Schettini, Ivan Severi, Giulia Strippoli, Andrea Tappi e Andrea Ventura.




per info su: Costi  e modalità d’iscrizione, leggi tutto su Storie in movimento

venerdì 14 giugno 2013

La radicalità, la funzione dell’intellettuale (M. Foucault)



 ... credo che qui si debba far intervenire il problema della funzione dell’intellettuale. È assolutamente vero che mi rifiuto – quando scrivo un libro – di prendere una posizione profetica, cioè quella di dire alla gente: ecco quello che dovete fare, e anche: questo è bene e questo non lo è. Io dico loro: mi sembra, grosso modo, che siano andate le cose, ma le descrivo in modo tale che le vie di attacco possibili siano delineate. Ma con questo non forzo, non costringo nessuno ad attaccare. Poi, è una questione che mi riguarda personalmente, se voglio, a proposito delle prigioni, degli asili psichiatrici, di questo o di quello, fare un certo numero di azioni; ma dico che l’azione politica appartiene ad un tipo d’intervento del tutto diverso da questi interventi scritti e libreschi, è un problema di gruppi, d’impegno personale e fisico; non si è pronunciata qualche parola, no, la radicalità è fisica, la radicalità è dell’esistenza.
Michel Foucault 
 


da: “Precisazioni sul potere. Risposta ad alcuni critici”
Intervista a cura di Pasquale Pasquino, effettuata Parigi nel febbraio 1978.in aut aut, n. 167-168, settembre-dicembre 1978.


giovedì 4 aprile 2013

Non si nasce donna - Quaderni Viola n. 5


Percorsi, testi e contesti
 del femminismo materialista in Francia



a cura di Sara Garbagnoli e Vincenza Perilli

« Sesso, razza e sessualità sono evidenze socialmente radicate e ben fondate e, per questo, tanto efficacemente e inerzialmente riprodotte come fossero invarianti sociali, dati di natura. Lo studiare i modi con cui i rapporti sociali diventano talmente solidi da sembrare naturali permette di iscriverle nella storia, aprendo, in tal modo, uno spazio di possibilità perché le cose possano essere altrimenti. »

 vedi inoltre: Marginalia

domenica 3 febbraio 2013

Maria Turchetto: sulla a nuova edizione de «Il capitale finanziario»


Maria Turchetto:
Il valore sonante del potere

 Nuova edizione per Mimesis di un classico del pensiero critico novecentesco, «Il capitale finanziario» di Rudolf Hilferding. Un volume ancora utile alla conoscenza della realtà per poi trasformarla. (da il manifesto, 2012.01.13)




La nuova edizione di Il capitale finanziario di Rudolf Hilferding è una vera strenna, di cui sono grata alla casa editrice Mimesis (pp. 544, euro 28). Non certo per il gusto erudito e nostalgico di riavere un classico del marxismo ormai introvabile e citato di seconda e terza mano, ma perché la poderosa opera di Rudolf Hilferding merita davvero, più che una rilettura, una nuova lettura, come suggeriscono nell’introduzione Emiliano Brancaccio e Luigi Cavallaro, curatori di questa edizione. Una lettura - scrivono - che aiuti «a produrre un altro testo che (…) sposti di piano quello immediatamente pervenutoci da Hilferding, facendo apparire nuovi oggetti teorici su cui lavorare»
L’indicazione richiama esplicitamente la lezione di Louis Althusser (non a caso del resto il titolo dell’introduzione è «Leggere Il capitale finanziario»), cui i curatori si rifanno anche quando sostengono che il «nucleo del paradigma marxista», da cui oggi si può ben ripartire anche se non è in voga tra i bocconiani, consiste «nel titanico risultato di aver gettato le basi per una teoria scientifica della storia: una teoria che, si badi bene, non ha nulla a che vedere con la visione teleologica e destinale che afflisse certe sue volgarizzazioni dottrinali».
Per dirla tutta, la «visione teleologica e destinale» della storia è stata ben più che una vulgata ad uso delle accademie sovietiche e delle scuole di partito. Era lo «spirito del tempo» dell’Ottocento e di buona parte del Novecento, che Marx aveva faticosamente trasceso ma attraverso il quale veniva (e viene ancora) interpretato. L’idea che il destino del capitalismo sia predicibile permea perciò anche l’opera di Hilferding e ne costituisce la principale debolezza: è la sua predizione di un percorso spontaneo dall’anarchia all’organizzazione pianificata dell’accumulazione sotto la direzione di un «capitale unificato», preludio della transizione al socialismo. La stessa idea destinale permea anche le coeve teorie del crollo e la stessa visione di Lenin dello stadio monopolistico e finanziario come «fase suprema» - cioè ultima - di un capitalismo divenuto incapace di promuovere lo sviluppo delle forze produttive e perciò morto per la storia, anzi ormai «putrefatto». In Lenin la storia del capitalismo descrive una parabola di tipo organico (nascita, crescita, decadenza e morte) anziché un’evoluzione progressiva; lo schema teleologico prevede comunque la fine prossima e certa (nella forma del crollo, dell’abbattimento rivoluzionario o della metamorfosi riformista), indispensabile a conseguire il fine del comunismo.

Il virtuoso e il parassita
Ma non vorrei qui limitarmi a ribadire l’indicazione althusseriana di abbandonare le storie teleologiche (in quanto tali ideologiche, non scientifiche) orientate al/alla fine; quanto proporre una breve riflessione sul perché, a cavallo tra Ottocento e Novecento, la fine del capitalismo venga declinata nelle forme antitetiche della decadenza e del crollo, da un lato, e dell’evoluzione virtuosa, dall’altro. In L’imperialismo, fase suprema del capitalismo Lenin impone una convivenza forzata a due rappresentanti delle declinazioni antitetiche in questione, Hilferding e Hobson. Riprende infatti, com’è noto, la definizione di Hilferding del «capitale finanziario» come «capitale unificato» («Capitale finanziario significa capitale unificato. I settori del capitale industriale, commerciale e bancario, un tempo divisi, vengono posti sotto la direzione comune dell’alta finanza»), associandovi tuttavia il giudizio negativo espresso da Hobson sulla finanza «parassitaria». Di fatto tradisce, in tal modo, il pensiero di entrambi gli autori: per Hilferding, in realtà, l’unificazione di capitale bancario, commerciale e industriale è un processo sostanzialmente virtuoso, foriero di crescita economica e di potenzialità regolatrici; in Hobson, per contro, il capitale finanziario non rappresenta affatto una forma unificata del capitale, ma una sua frangia degenerata che svolge il ruolo perverso di spostare altrove «la ricchezza della nazione» a scapito dello stesso capitale commerciale e produttivo (per inciso, Hobson non è l’unico, all’epoca, a teorizzare una contrapposizione forte tra industria e finanza: penso, ad esempio, a Thoestein Veblen). La convivenza forzata che Lenin impone alle tesi di Hilferding e di Hobson si basa, ancora una volta, su una metafora organica: il capitale cresce (diventa «più grosso» attraverso i processi di concentrazione e centralizzazione in cui il capitale finanziario ha un ruolo chiave, proprio come dice Hilferding), si espande (invade completamente il mondo, come sostengono entrambi gli autori), ma inesorabilmente invecchia (decade dalla sua funzione propulsiva dello sviluppo per diventare «parassitario», proprio come dice Hobson) ...

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mercoledì 3 ottobre 2012

Eric Hobsbawm: ad Antonio Gramsci





«Caro Nino, tu sei morto da 70 anni ma io ti conosco bene, ti conosco bene dai tuoi ritratti, da tutto ciò che ho letto, dagli scrittori e dagli storici che hanno studiato la tua vita e soprattutto da tutte le tue parole.

mercoledì 30 novembre 2011

(Lucio in the sky) Continuons le combat


Valentino Parlato
Continuons le combat

Lucio Magri da molto tempo ci aveva comunicato la sua decisione di togliersi la vita. Avevamo discusso e cercato di dissuaderlo perché avevamo bisogno di lui, della sua intelligenza e del suo impegno. Non ci siamo riusciti. È stata una decisione di estrema razionalità. A quasi 80 anni, la perdita della compagna Mara era stata tremenda. La vita non era più vita. Anche la situazione generale non incoraggiava. Con razionalità addirittura estremistica Lucio prese la decisione (e quando decideva non cambiava idea) e attuò quel che aveva stabilito. Il suicidio è una fondamentale libertà della persona. Chi è padrone della propria vita, come ogni umano lo è, può legittimamente e moralmente decidere di mettere la parola fine.

 Lucio è stato anima e mente della nostra vita. Insieme abbiamo cominciato con la rivista e poi con il quotidiano. Ci fu una breve separazione ai tempi del Pdup, ma i legami sono rimasti forti, anche quando c'era polemica.

 L'interrogativo è: che cosa ci lascia, a che cosa ci incita Lucio con il suo suicidio. Provo a rispondere. Innanzitutto a criticare e combattere la società presente. La sua cultura, la sua politica e gli scritti ci danno stimoli e conoscenza. Il sarto di Ulm, che tentò anzitempo di volare si sfracellò, ma poi gli uomini cominciarono a volare. Questo il messaggio e il suo suicidio, ancorché dovuto ai sentimenti, è un atto di rifiuto, di combattimento. Tutto il contrario della passiva rassegnazione.

venerdì 4 marzo 2011

4 marzo 1943 - Lucio Dalla

Lucio Dalla
4 marzo 1943





 

«La canzone che ha segnato una svolta nella carriera di Lucio Dalla, e la sua ripartenza, è un notissimo esempio di pezzo che ha avuto guai con la censura ...

mercoledì 1 dicembre 2010

'sta rivoluzione... uno striscione a/per Mario Monicelli


una manifestazione,
uno striscione
(foto da Liberazione di oggi):




... come finisce? Non lo so, non lo so.
Mah, io spero che finisca
in una specie di...

quello che in Italia non c'è mai stato:
una bella botta, una bella rivoluzione.
Rivoluzione
che non c'è mai statain Italia...
 Mario Monicelli


da un'intervista del marzo 2010 [video]

domenica 14 novembre 2010

Deleuze - Boulez - Berg


Gilles Deleuze
Vincennes, 1975-1976


La storia fatta dai grandi compositori non è una storia conservatrice ma al contrario una storia di distruzione pur amando l'oggetto che si distrugge. Boulez lo dice a proposito delle forme musicali in Berg.





L'histoire faite par les grands compositeurs est non pas une histoire conservatrice mais une histoire de destruction tout en cherissant l'objet quo'n detruit. Boulez le dit à propos des forrmes musicales chez Berg.
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domenica 17 ottobre 2010

Roberta Cavicchioli su "Foucault-Marx" [per Recensioni Filosofiche]

Leonelli, Rudy (a cura di)
Foucault-Marx. Paralleli e Paradossi.
Roma, Bulzoni, 2010, pp. 146, € 13,00, ISBN 9788878704763

Recensione di Roberta Cavicchioli

in Recensioni Filosofiche,
Numero 53 -
nuova serie - ottobre 2010

Il volume collettaneo, Foucault-Marx. Paralleli e paradossi, sviluppa e ordina gli spunti scaturiti da una giornata di lavori dedicata a Foucault, Marx, marxismi, ospitata dalla Scuola Superiore di Studi Umanistici di Bologna, cinque anni or sono.
Decisi ad esplorare le possibilità di dialogo, contatto e contaminazione fra due approcci critici alla società che si implicano vicendevolmente e, tuttavia, non riescono a sottrarsi a un confronto animato, i sei relatori hanno deciso di riorganizzare i loro interventi. Ad essi si è poi aggiunto un settimo sodale, Etienne Balibar, che, condividendo le premesse dell’impresa, ha messo a disposizione la versione integrale dell'intervista rilasciata a l’Humanité nel ventennale della morte di Michel Foucault .
Come si inferisce facilmente dal contesto, l’oggetto dell'indagine condotta è il rapporto del filosofo francese con l'eredità marxiana, quell'eredità ingombrante che, sovente e con accenti polemici, Foucault lamentava di aver trascurato per dedicarsi a problemi "più cogenti"- un'eredità che trova nella riflessione foucaultiana interpretazioni originali ed esiti sorprendenti.
L'indicazione contenuta nel titolo è forte: non si vuole innescare il gioco delle appartenenze e fare di Foucault un nipote più o meno devoto. Contrastando il persistere di una storia delle idee che tende a produrre un’uniformità fittizia fra gli autori, si cercano le somiglianze di famiglia proprio nella discontinuità e nelle rotture. Il tentativo riesce, almeno nella misura in cui fornisce al lettore uno spaccato della storia dei movimenti culturali afferenti alla Sinistra; riapre problemi interpretativi non secondari circa la ricezione dell’insegnamento marxiano; chiama in causa autori come Gramsci, Lukács, Sartre, Althusser, uscendo dalla logica segregante di un soliloquio di Foucault su Marx.
Eloquente la premessa del curatore, Rudy Leonelli, che, prese le distanze da un'ermeneutica di maniera, invita a procedere per paralleli e paradossi, rintracciando nell'opera foucaultiana i temi e i problemi posti dalla teorizzazione marxiana e marxista, senza omissioni. Esprimendo una posizione non condivisa dalla totalità dei redattori, Leonelli sostiene che Foucault abbia riattivato i percorsi di ricerca marxiani nel senso della “generalizzazione”. Con generalizzazione si allude alla dislocazione di un sapere dal suo contesto di nascita, al quale è inizialmente incorporato, a un altro: rintracciarne esempi probanti, mette in campo una “genealogia della genealogia” e impone di restituire la parola ai testi. Una feconda circolazione di concetti che coinvolge le nozioni di produzione materiale e simbolica, controllo, dominazione, lotta - per citare solo alcune delle anticipazioni marxiane che incontrano in Foucault un’evoluzione sorprendente.
Colpiva Foucault la concezione della guerra come economia generale di armati e non armati: non è un caso che nella costruzione del mito della battaglia perpetua, su cui si diffonde nel corso del 1976, individui la condizione di emergenza di un immaginario politico moderno che fa la sua comparsa nel discorso dei Levellers per trovare una sistematizzazione negli storici della Restaurazione, Thierry e Guizot dai quali lo stesso Marx avrebbe mutuato la categoria della lotta di classe.
Orienta l’analisi degli autori la certezza paradossale che Foucault possa insegnare molto su Marx, naturalmente a patto che si esca dall’alternativa di una micropolitica cripto o anti-marxista. Ed è vero il contrario: il confronto con la tradizione marxista permette di cogliere elementi importanti della strategia politica foucaultiana.
Ne è certo Balibar che, già nel suo La paura delle Masse, (1997), aveva individuato in Marx e Foucault i due maggiori esponenti della politica della trasformazione delle strutture di potere/dominazione. Valutazione, questa, che trova supporto in un esame non superficiale della riflessione marxiana; riducendo il marxismo alla sussunzione dell’individuo nella massa, se ne perde completamente la valenza emancipatoria, l’afflato libertario soffocato nelle epifanie del totalitarismo. Recuperando questa profondità, si arriva a ricomporre la frattura fra la teoria macropolitica delle strutture collettive avanzata da Marx e il pensiero micropolitico, espressione di un individualismo libertario che in Foucault è mitigato dall’influenza esercitata dalla ricerca sociologica.
Alberto Burgio ravvisa nel concetto di contropotere l’elemento che accomuna Foucault a Marx; la collettivizzazione delle resistenze individuali ribadisce la necessità di “non essere governati”, formulata alla “Société française de philosophie” il 27 maggio 1978. È in particolare nei suoi studi in ambito psichiatrico che Foucault arriva a cogliere il rapporto fra la funzione strutturante del modo di produzione e l’emergere di forme di soggettivazione resistenti o alternative all’interno di uno script definito dal potere, mostrando un'evidente prossimità con il metodo marxiano; riconoscere tale prossimità significa, nuovamente, sottrarre Marx a una lettura deterministica ed economicistica. Elargisce tale indicazione di percorso lo stesso Foucault, che abbandona una concezione appropriativa del potere per definirlo in rapporto alla guidance, una capacità di indirizzo essenziale all’integrazione dei subalterni nei disegni delle classi dirigenti, in cui si avverte anche il riferimento all’opera del grandissimo Antonio Gramsci.
Per valutare la sua ricezione al di fuori di una cornice ideologica, Stefano Catucci chiede di “essere giusti con Marx” (p. 45), cui dobbiamo il linguaggio che ancora struttura la nostra riflessione sui rapporti di potere. Opportuna la sua affermazione che mette subito in chiaro le cose: in Marx, Foucault ama il filosofo dell'attualità, il critico implacabile di Ricardo, Smith e Say. Il suo omaggio si arresta dinnanzi all’utopia antropologica di marca ottocentesca, al materialismo dialettico che si autorappresenta, quale scienza esatta. Se a più riprese celebra in Marx l’instauratore di una nuova discorsività, la pietra angolare della scienze storiche, Foucault contesta al marxismo di non saper progettare una reale trasformazione degli apparati statali, trasformazione che richiederebbe di aver compreso come al di sotto dei dispositivi istituzionali ne agiscano altri infimi, quotidiani, che non vengono toccati dalle rivoluzioni e dagli avvicendamenti interni al Palazzo d’Inverno.
L’ammirazione di Foucault si applica piuttosto al materialismo storico, quale interpretazione della storia che considera determinante il modo di produzione, e mira al rinnovamento della vita materiale. Pretendendo alla scientificità, il marxismo si fa parte dei dispositivi di normalizzazione, diventa monopolio dell'Accademia, dei partiti, dello Stato. Tale l’impressione di Guglielmo Forni Rosa che tiene a sottolineare come l’atteggiamento di Foucault rispetto all’opera marxiana risenta dell’eterogeneità del panorama dei marxismi a lui contemporanei, restii al dialogo o antagonisti fra loro, (p.61: “Bisogna distinguere il comunismo francese e internazionale degli anni Cinquanta, gli incroci esistenzialisti di marxismo e fenomenologia husserliana, il materialismo storico e dialettico, con tutti i tentativi di costruire una filosofia della storia, un'evoluzione lineare per grandi momenti storici, estranea al pensiero di Marx”). Un antagonismo che si proietta all’esterno, perché l’egemonia delle correnti marxiste non imbavaglia le tante anime presenti nella Sinistra: socialisti, libertari, personalisti, in quegli anni, si fanno estensori di sperimentazioni autonome.
In quel solco, Manlio Iofrida schizza il ritratto di un Foucault giovane, combattuto fra la psichiatria fenomenologica di Binswanger influenzata da Heidegger, e il polo rappresentato dal marxismo ortodosso del PCF. Un’oscillazione che si palesa nelle due opere giovanili pubblicate nel 1954, Maladie mentale et psychologie, in cui si respira l'influenza del contrastato maestro Althusser, e Introduzione a Sogno ed esistenza dello stesso Binswanger, in cui si avverte il suo legame con la tradizione tedesca mediata dall'esperienza surrealista. Non è un caso che del surrealismo Foucault salvi proprio il poeta René Char, leggenda della Resistenza, cui tributava un'ammirazione incondizionata, anche per la sua contestatissima amicizia con Heidegger.
Offre un ottimo esempio della ricchezza di un’interpretazione posizionale e non dogmatica, Marco Enrico Giacomelli, deciso a mostrare le intersezioni fra la lezione foucaultiana e l'operaismo italiano. Il riferimento culturale è all’esperienza della con-ricerca di Danilo Montaldi, agli interventi di Raniero Panzieri, all’opera di Tronti e Alquati che porranno le basi per la ricezione di Foucault, anche elaborando alcune categorie analitiche originali atte ad interpretare, nel segno del dominio diffuso e individualizzato, le trasformazioni della società italiana, al culmine del suo processo di industrializzazione. Sulle pagine di “Quaderni Rossi” e “Classe operaia” riecheggiano molti temi contigui al pensiero micro-politico. Prova di tale sensibilità una significativa ricezione dell’opera foucaultiana, letta e discussa nei circoli e sulle pagine delle riviste o magari tradotta, come nel caso della versione italiana di Microfisica del potere, pubblicata già nel 1977.
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