Scritti critici. Saggi, articoli e recensioni di filosofia, politica e storia del presente
mercoledì 19 dicembre 2012
lunedì 17 dicembre 2012
Manifestoon: A spectre is haunting ...
The Communist Manifesto illustrated by Cartoons
vedi, nel sito MIA, le traduzioni:
&
venerdì 14 dicembre 2012
Ante-fascismo grillino a Bologna
«Bada, Grillaccio ...»
cit. da Le avventure di Pinocchio, di Carlo Collodi
[BO] I grillini del Q.re Navile solidarizzano con CasaPound
da staffetta
In nome di una ipocrita e sempre a senso
unico «condanna di ogni violenza», i consiglieri grillini al Quartiere
Navile di Bologna hanno votato, insieme a Pdl e Lega, la solidarietà a
CasaPound. Non è la prima volta, sta diventando un vizio, o forse una linea…
Vedi: Bologna: grillini con Casapound. L’ingenuità e la colpa, con il video della votazione del seguente, comico testo:
«Il
consiglio del Quartiere Navile a seguito del vergognoso attentato di
stampo terroristico subito da CasaPound Bologna per mano di tre giovani
anarco-insurrezionalisti, che ha provocato ingenti danni alla sede
dell’associazione, ma fortunatamente non ha mietuto vittime; si
congratula con la Digos e la Polizia di stato per il tempestivo
intervento che ha permesso l’arresto dei tre malviventi; esprime
solidarietà a CasaPound Bologna per i fatti verificatosi e agli agenti
rimasti contusi nelle fasi dell’arresto dei malviventi; esprime biasimo
nei confronti di quanti hanno proferito attestazioni di apprezzamento e
tenuto manifestazioni a favore di questo vile gesto terroristico».
Ogni parola di questo breve testo ha
tutto l’odore stantio delle menzogne venali della politica. Non vi sono
stati affatto «ingenti danni». Non vi era alcuno «stampo terroristico» ...
leggi il testo completo su staffetta
giovedì 13 dicembre 2012
Per la figlia senza nome di Samb Modou - a un anno dalla strage di via Dalmazia 13 dic. 2011-2012
Pina Piccolo
Per la figlia senza nome di Samb Modou
DIEREDIEF SERIGNE TOUBA*
Puoi smettere di aspettarlo
tredicenne dagli occhi ridenti
e col vestitino buono color di lillà comprato
per la foto da mandare a papà
con i soldi della rimessa
DIEREDIEF SERIGNE TOUBA
Il padre che anelavi di carne e ossa e respiro
per 13 anni trafelato
a correre con borsoni
nella palestra dello stato italiano
destra e sinistra ne hanno allenati
polpacci, bicipiti e polmoni
ma non torna più sulle sue gambe
Ora dopo tredici anni
ti rimandano “la salma”
non in barcone
ma con l’aereo pagato da lacrime di coccodrillo
DIEREDIEF SERIGNE TOUBA
Te lo rispediscono dal pulpito dolente politici malfattori e conniventi
abituati a lanciare il sasso nascondendo la mano inguantata
di odio e superiore ingordigia
mentre dalla bocca cascano
perle d’ipocrisia ...
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continua a leggere il testo completo su Marginalia
venerdì 30 novembre 2012
Citoyen Balibar - Entretien, septembre 2012
Qui vient après le Sujet ? Le Citoyen, répond Étienne Balibar, saisi
non plus dans une souveraineté solitaire, mais dans une communauté en
devenir. Cependant l’égalité des droits que proclame la modernité
n’exclut pas la ségrégation et l’exclusion. Dans ce grand entretien, le
philosophe s’explique sur ce paradoxe qui nourrit aussi sa méthode
d’analyse.
L’ouvrage d’Étienne Balibar, Citoyen-sujet et autres essais d’anthropologie philosophique
(PUF, 2012), tient son titre d’une réponse à une question que Jean-Luc
Nancy, en 1989, avait lancée à tout un ensemble de philosophes français
d’orientations diverses : « Qui vient après le sujet ? » La manière de
comprendre cette question en guide déjà la réponse : elle peut être
saisie comme une question post-structuraliste, qui se demande ce qui se
substitue au sujet, ou ce qui le relève, après le moment philosophique
qui en fit la déconstruction. Étienne Balibar répond : « après le sujet
vient le citoyen » – et s’en explique dans une série d’essais qui
montrent comment le sujet est contesté de l’intérieur par une altérité
qui certes le destitue de sa souveraineté solitaire, mais avec laquelle
en même temps il compose une communauté toujours inachevée. Toute la
réponse de Balibar repose sur une dialectique entre d’un côté le sujet
compris dans sa double dimension, anthropologique (sujet conscient,
sujet affecté) et politique (sujet soumis au pouvoir, sujet de droits)
et de l’autre le citoyen, ou mieux : le concitoyen, de telle sorte qu’on
ne saurait concevoir un devenir citoyen du sujet (le sujet comme être
en commun), sans penser du même coup un devenir sujet du citoyen (le
citoyen émancipé dans un processus de subjectivation).
Après le sujet vient donc le citoyen, ou plutôt : le citoyen-sujet,
dans une communauté politique où l’universel (l’égalité des droits) est à
la fois ce qui sauve et ce qui exclut : les différences
anthropologiques (différences de classe, de race, de sexe…) y sont « à
la fois disqualifiées en tant que justifications de
discriminations au niveau des droits fondamentaux des “êtres humains”
(dont le premier, ou le dernier, qui reprend tous les autres en son
sein, est précisément l’accès à la citoyenneté), et disqualifiantes en
tant que moyen privilégié de légitimer les ségrégations ou les
exclusions intérieures qui privent de citoyenneté (ou de citoyenneté
pleine et entière, “active”) une partie des êtres humains formellement
“égaux en droits”. En d’autres termes, elles réalisent ce paradoxe
vivant d’une construction inégalitaire de la citoyenneté égalitaire »
(p. 27).
Nous avons demandé à Étienne Balibar de revenir sur ce paradoxe, en
commençant par une question de méthode : comment lit-il les philosophes
(Descartes, Locke, Rousseau, mais aussi Marx, Hegel, Freud ou Kelsen)
qui nourrissent ses essais ? Quelle est sa stratégie d’écriture ? Cette
stratégie est tout à la fois bien déroutante et très stimulante,
puisqu’elle n’apparaît pas tant comme une analyse des doctrines
consacrées par l’histoire des idées, ni même de leurs œuvres – que de
textes précis, particuliers, en lequel il s’agit de rechercher et faire
travailler « un point d’hérésie »... P. S.
1/ Vous reprenez à Foucault la question du point d’hérésie, qui vient contester ou renouveler l’idée d’épistémè. Qu’est-ce que ce point d’hérésie ? Comment se manifeste-t-il par exemple chez Descartes ?
2/ Du point d’hérésie à l’anthropologie
3/ Le paradoxe de l’universalisme bourgeois
Balibar5 di laviedesidees
Propos recueillis à Paris par Nicolas Duvoux et Pascal Sévérac.
Prise de vue et montage : Ariel Suhamy.
par Nicolas Duvoux
&
Pascal Sévérac [28-09-2012]
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