Francine Bajande
Par Étienne Bailbar, philosophe
Francine Bajande
par Étienne Balibar, philosophe
Francine Bajande
par Étienne Balibar, philosophe
Francine Bajande
par Étienne Balibar, philosophe
«Alors que la situation évolue d’heure en heure, il semble que le pire puisse être évité : une répétition de Varsovie, écrasée par les nazis sous les yeux de l’Armée rouge attendant de tirer les marrons du feu… Les Américains ont fini par se coordonner avec les combattants au sol et même la Turquie semble avoir été contrainte d’entrouvrir la frontière, permettant à des renforts d’arriver. Espérons que la ville soit sauvée, arrêtant l’avancée islamiste.Dans le peu de place dont je dispose, avec les informations qui sont les miennes, je voudrais insister sur deux points. D’une part, à cheval sur la frontière, se développent des formes de solidarité, d’autogestion et d’autodétermination qui confèrent à la résistance, non seulement la signification d’une lutte nationaliste, mais celle d’une expérimentation démocratique. Cela rompt avec les traditions du PKK (et du PYD) auxquelles les gouvernements occidentaux consacrent toujours la plus grande partie de leurs commentaires. Ensuite, cette résistance commence à retentir dans toute la région, des étudiants iraniens jusqu’aux associations de femmes turco-kurdes. Cela voudrait dire que des choses capitales sont en germe à Kobané. Une politique de civilité qui cherche à retenir toute la région sur la pente de l’ext exterminisme, dont tant de massacres et d’interventions ont préparé les conditions. Et des acteurs qui perturbent le jeu des tyrannies, des fanatismes, des populismes et des impérialismes. Cet espoir est bien ténu, mais il est vital. »
l'Humanité, 22, Octobre, 2014
l'Humanité, 22, Octobre, 2014
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