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giovedì 21 marzo 2013

Robert Castel, cinquante ans de pugnacité sociologique


castel

                              Robert Castel  1933 - 2013

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Robert Castel, né à Brest en 1933, est mort à Paris, mardi 12 mars, des suites d’un cancer. A juste distance entre Michel Foucault et Pierre Bourdieu, dont il était l’ami, non sans bataille, son œuvre voulait être un diagnostic du temps présent.
Robert Castel, c’était d’abord une silhouette courbée sur sa cigarette, un regard caché sous ses longs sourcils, une présence discrète qui jaugeait longuement son interlocuteur. Il y avait chez lui quelque chose du vieux marin, légèrement méfiant, qui se manifestait par des silences, regard de travers, par une blague pour détendre le sérieux du milieu académique. Car ça le faisait rire, la pose des sociologues ou des historiens. Il devait alors penser à son certificat d’étude, passé à Brest, ou à sa mère lui disant : « A la maison, on manquera jamais de rien, il y aura toujours du vin. » Sous le manteau, il aimait brandir son diplôme d’ajusteur mécanicien, son orientation forcée dans une école technique, la rencontre d’un professeur de mathématique, surnommé Buchenwald, ancien rescapé du camp, qui le somma de quitter le collège fipour faire de la philosophie à Rennes.
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La fréquentation de Michel Foucault marque alors ses analyses transversales, notamment par cette démarche généalogique que l’on peut suivre dans Le psychanalysme, l’ordre psychanalytique et le pouvoir (Maspero, 1973) ; L’ordre psychiatrique (Minuit, 1977) ; La société psychiatrique avancée : le modèle américain (avec Françoise Castel et Anne Lovell, Grasset, 1979) ; La gestion des risques (Minuit, 1981).  Le traitement et la prise en charge des malades mentaux sont violemment passés au crible de la critique. Du coup, il entretenait un rapport assez particulier avec la sociologie, réintroduisant le passé « avec ses problèmes qui ne sont jamais dépassés ».
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Tanks:  Clare O'Farrell

mercoledì 20 marzo 2013

Étienne Balibar: « Un racisme sans races »

  Un racisme sans races



Relations : Y a-t-il continuité ou rupture entre le racisme d’hier et celui d’aujourd’hui qui a banni le mot race ?
  


Étienne Balibar : Il y a nécessairement des continuités essentielles, d’abord parce que les modes de pensée ou de représentation qui s’enracinent dans les sentiments d’appartenance et dans les images de la communauté n’évoluent que très lentement, mais surtout parce que – contrairement à ce que mes précédentes remarques pourraient donner à penser – le racisme n’est pas simplement un phénomène psychologique; il a toujours une base institutionnelle. Il m’est arrivé de dire que tout racisme est un « racisme d’État » : c’est peut-être tordre le bâton exagérément dans l’autre sens. J’avais en vue la façon dont se développait en France l’idéologie de la « préférence nationale », autour de laquelle la droite et l’extrême-droite ont échangé une partie de leurs discours et de leurs électorats ; mais je crois quand même que tout racisme est inscrit dans des institutions et dans les « effets pathologiques » plus ou moins accentués liés à leur fonctionnement.

martedì 19 febbraio 2013

Althusser, Foucault e la crisi del marxismo. BO 28/02/2013





 Seminario a partire dai libri di Cristian Lo Iacono, Althusser in Italia. Saggio bibliografico (1959-2009), Milano, Mimesis, 2012 e di Fabio Raimondi, Il custode del vuoto. Contingenza e ideologia nel materialismo radicale di Louis Althusser, Verona, Ombre Corte, 2011



  Introduce Manlio Iofrida


Parteciperanno Rudy Leonelli, Cristian Lo Iacono,
Diego Melegari, Fabio Raimondi, Valerio Romitelli.

venerdì 30 novembre 2012

Citoyen Balibar - Entretien, septembre 2012


Qui vient après le Sujet ? Le Citoyen, répond Étienne Balibar, saisi non plus dans une souveraineté solitaire, mais dans une communauté en devenir. Cependant l’égalité des droits que proclame la modernité n’exclut pas la ségrégation et l’exclusion. Dans ce grand entretien, le philosophe s’explique sur ce paradoxe qui nourrit aussi sa méthode d’analyse.
L’ouvrage d’Étienne Balibar, Citoyen-sujet et autres essais d’anthropologie philosophique (PUF, 2012), tient son titre d’une réponse à une question que Jean-Luc Nancy, en 1989, avait lancée à tout un ensemble de philosophes français d’orientations diverses : « Qui vient après le sujet ? » La manière de comprendre cette question en guide déjà la réponse : elle peut être saisie comme une question post-structuraliste, qui se demande ce qui se substitue au sujet, ou ce qui le relève, après le moment philosophique qui en fit la déconstruction. Étienne Balibar répond : « après le sujet vient le citoyen » – et s’en explique dans une série d’essais qui montrent comment le sujet est contesté de l’intérieur par une altérité qui certes le destitue de sa souveraineté solitaire, mais avec laquelle en même temps il compose une communauté toujours inachevée. Toute la réponse de Balibar repose sur une dialectique entre d’un côté le sujet compris dans sa double dimension, anthropologique (sujet conscient, sujet affecté) et politique (sujet soumis au pouvoir, sujet de droits) et de l’autre le citoyen, ou mieux : le concitoyen, de telle sorte qu’on ne saurait concevoir un devenir citoyen du sujet (le sujet comme être en commun), sans penser du même coup un devenir sujet du citoyen (le citoyen émancipé dans un processus de subjectivation).
Après le sujet vient donc le citoyen, ou plutôt : le citoyen-sujet, dans une communauté politique où l’universel (l’égalité des droits) est à la fois ce qui sauve et ce qui exclut : les différences anthropologiques (différences de classe, de race, de sexe…) y sont « à la fois disqualifiées en tant que justifications de discriminations au niveau des droits fondamentaux des “êtres humains” (dont le premier, ou le dernier, qui reprend tous les autres en son sein, est précisément l’accès à la citoyenneté), et disqualifiantes en tant que moyen privilégié de légitimer les ségrégations ou les exclusions intérieures qui privent de citoyenneté (ou de citoyenneté pleine et entière, “active”) une partie des êtres humains formellement “égaux en droits”. En d’autres termes, elles réalisent ce paradoxe vivant d’une construction inégalitaire de la citoyenneté égalitaire » (p. 27).
Nous avons demandé à Étienne Balibar de revenir sur ce paradoxe, en commençant par une question de méthode : comment lit-il les philosophes (Descartes, Locke, Rousseau, mais aussi Marx, Hegel, Freud ou Kelsen) qui nourrissent ses essais ? Quelle est sa stratégie d’écriture ? Cette stratégie est tout à la fois bien déroutante et très stimulante, puisqu’elle n’apparaît pas tant comme une analyse des doctrines consacrées par l’histoire des idées, ni même de leurs œuvres – que de textes précis, particuliers, en lequel il s’agit de rechercher et faire travailler « un point d’hérésie »... P. S.



1/ Vous reprenez à Foucault la question du point d’hérésie, qui vient contester ou renouveler l’idée d’épistémè. Qu’est-ce que ce point d’hérésie ? Comment se manifeste-t-il par exemple chez Descartes ?


2/ Du point d’hérésie à l’anthropologie





3/ Le paradoxe de l’universalisme bourgeois




4/ Peut-on concilier l’analyse de l’antagonisme de classe et la visibilité des différences anthropologiques ?

 
Balibar4 di laviedesidees



 5/ Qu’est-ce qui nous rend solidaires des exclus ?



Balibar5 di laviedesidees





Propos recueillis à Paris par Nicolas Duvoux et Pascal Sévérac.
 Prise de vue et montage : Ariel Suhamy.
par Nicolas Duvoux & Pascal Sévérac [28-09-2012]



sabato 17 novembre 2012

Foucault interprete di Nietzsche, di Stefano Righetti



Stefano Righetti

Foucault interprete di Nietzsche
 Dall'assenza d'opera all'estetica dell'esistenza

Mucchi Editore, Modena 2012




Prefazione di Manlio Iofrida:

La ricerca di Stefano Righetti è un lavoro non solo di ampia portata dal punto di vista quantitativo, ma particolarmente rilevante dal punto di vista dell'originalità con cui viene affrontato l’argomento. Il problema scientifico del rapporto fra Nietzsche e Foucault è naturalmente di quelli che sono ben noti agli specialisti; tuttavia, nonostante i numerosi lavori, anche apprezzabili, che ad esso sono stati dedicati, i nodi più essenziali della questione, sia dal punto di vista teoretico che storico, non sono stati ancora sufficientemente messi a fuoco; e del resto, se si pensa alla questione più generale dell'influenza di Nietzsche sul pensiero francese, si deve dire che, nonostante l’esistenza di studi validi, anche recenti, come quello, ad esempio, di Jacques Le Rider (Nietzsche en France, Paris, puf, 1999), molto rimane da fare. Quindi, per entrambi i versanti su cui verteva la sua ricerca, si deve dire che l'autore ha dovuto fare molto da solo, andando alle fonti originali, e soprattutto mettendo a fuoco le domande giuste da porre alle fonti. In questo senso, il lavoro si avvale di un solido metodo storico-filologico, che è quello più consono alla nostra tradizione italiana ma, naturalmente, corretto e tarato con riferimento all’oggetto di cui si occupa: si trattava di applicare a Foucault il metodo storico, ma anche il suo metodo storico, secondo un circolo vizioso che non si può aggirare nei lavori che riguardano la filosofia contemporanea. Questo ha permesso di evitare la sterilità di un procedimento meramente filologico, che accumula dati senza alcuno schema organizzativo: anche il primo capitolo, che affronta la ricezione di Nietzsche in Francia che sta alle spalle di Foucault, sceglie i suoi dati allo scopo di mettere ben in rilievo la specificità della, anzi delle letture che di Nietzsche farà il filosofo francese. Questa limitazione o modificazione del metodo storico-filologico non significa però che esso sia stato messo del tutto fuori gioco: al contrario, la scommessa, largamente riuscita, del lavoro è quella di mettere in contatto Foucault con la storia, culturale e non solo culturale, del suo tempo, e di evitarne così una lettura tutta interna, una di quelle interpretazioni di Foucault[ sulla base dello stesso Foucault che riempiono sempre di più, e sempre più inutilmente, gli scaffali delle biblioteche. I risultati di questo attento dosaggio di metodo strutturale e metodo storico, o, se si vuole, di metodo francese e metodo italiano, perché qui sono le rispettive tradizioni di Italia e Francia ad essere in gioco, è una profonda differenziazione dell'oggetto studiato, una sua articolazione diacronica molto ricca: tanto che viene da domandarsi se fra il Foucault di cui Righetti tratta nel secondo capitolo, essenzialmente quello di Folie et Déraison, e il Foucault terminale, quello degli ultimi due corsi al Collège de France, non ci siano, dal punto di vista dell’impianto teorico di fondo, più discontinuità che continuità. Certo, Nietzsche rimane un riferimento essenziale dall’inizio alla fine della traiettoria del filosofo di Poitiers, ma, appunto, uno dei meriti del lavoro è di far vedere, e in modo molto chiaro e documentato, che, di volta in volta, sono diverse fasi, diverse opere del filosofo tedesco ad essere da lui sfruttate: e quale autore meno di Nietzsche, con le sue infinite maschere, potrebbe servire da collante unitario di un lavoro intellettuale durato trent’anni?
Non starò ora a fare un resoconto dettagliato di tutto quello che emerge dalla vasta ricerca dell’autore: mi limiterò a mettere in evidenza quelli che a mio modo di vedere sono i punti essenziali.
Dunque , innanzitutto, la peculiare lettura di Nietzsche che sta dietro a Folie et Déraison: che un impianto romantico, o romantico-schopenhaueriano, sia il nucleo forte di tale lettura mi sembra indubbio[1]. Certo, il testo è complesso, e se ne attende un’edizione critica, che permetta di mettere a fuoco le differenti stesure: si può ipotizzare infatti che esse siano il motivo dei frequenti cambiamenti di prospettiva del discorso di Foucault, che si riflettono in una terminologia oscillante, quando non contraddittoria; ma la sostanza della posizione filosofica dell’autore è quella che è bene espressa dalla Préface della I edizione dell’opera [2], in cui centrale è il riferimento alla coppia concettuale apollineo-dionisiaco e, quindi, al Nietzsche de La nascita della tragedia.
Righetti mette peraltro ben in evidenza come il riferimento a Nietzsche sia , oltre che diretto, mediato da altri, ingombranti numi tutelari del lavoro del filosofo francese: il Blanchot del saggio La parole «sacrée» de Hölderlin [3] in poi, naturalmente, Georges Bataille.
Ma un altro fatto ancora più interessante è il fatto che l’autore mostra come, nel giro di pochi anni, questa posizione sia abbandonata da Foucault: già con
Le parole e le cose, episteme logica e la verità scientifica assumono un rilievo assai maggiore; netta è ora la rottura col dionisismo e il romanticismo delle prime opere; netta presa di distanza di Foucault da una critica meramente negativa della scienza …

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Note:

[1]. Questa affermazione va bilanciata con la presa in considerazione dell'influenza dello Hegel della Fenomenologia dello spirito e del pensiero di Jean Hyppolite: in proposito si rinvia, per i vari studi dedicati alla questione, alla bibliografia citata in R. M. Leonelli, Foucault généalogiste, stratège et dialecticien. De l’histoire critique au diagnostic du présent. thèse pour l’obtention du grade de Docteur en Philosophie, Université de Paris X - Nanterre, Année Universitaire 2006-2007, cap. I, Une archéologie du «pour nous». Pratique généalogique et métamorphose de l’hégélianisme dans l’Histoire de la folie, pp. 15-72: tale capitolo, di cui è da auspicare la pubblicazione, è a mio avviso il punto più maturo a cui è giunta la ricerca su questo tema fino ad ora.

[2]. Cfr. M. Foucault, Preface, in Folie et déraison. Histoire de la folie à l’âge classique, Plon, Paris 1961, pp;. I-XI.

[3].Cfr. M. Blanchot, La parole «sacrée» de Hölderlin, in La part du feu, Gallimard, ParisParis1943.

giovedì 20 settembre 2012

Étienne Balibar: l’aspect le plus «foucaldien» de l’œuvre de Marx




Il y a ... bien conversion locale de la violence en formes sociales plus «avancées» de l’exploitation – plus «civilisées», et éventuellement plus «productives». Mais c’est au prix, en fait, de son déplacement ou de sa délocalisation. D’autre part, c’est à ce sujet que Marx propose une analyse de la lutte de classes comme un rapport de force évolutif qu’on peut rétrospectivement considérer comme l’aspect le plus «foucaldien» de son œuvre [*]: le «pouvoir» en effet n’y figure pas comme un terme univoque, référant à une instance qui viendrait de l’extérieur contraindre le processus social, mais plutôt comme le rapport lui même, c’est-à-dire le résultat complexe et instable du conflit qui se déploie dans le temps entre discipline et résistance, techniques d’exploitation de la force de travail humaine (que Marx appelle «méthodes d’extraction du surtravail») qui sont aussi, en un sens, des «techniques de gouvernement», et luttes individuelles ou collectives qui incarnent une forme de liberté dès leurs manifestations le plus élémentaires (et non pas seulement préparent une libération «finale») ...

   E. Balibar, Violence et civilité. Welleck Library Lectures et autres essais de philosophie politique, Paris, Galilée 2010, p. 133, «Deuxième conférence. Une violence “inconvertible”? Essai de topique».

sabato 21 aprile 2012

Seminario: "Hegel et Nietzsche dans l’Histoire de la folie"

 
Università degli Studi di Bologna


Nel quadro del corso di Filosofia della Storia

( Laurea Magistrale - Erasmus Mundus )

del prof. Manlio Iofrida




il dott. Rudy M. Leonelli

terrà un seminario dal titolo:

Hegel et Nietzsche

dans lHistoire de la folie




 
Il seminario avrà luogo il 23 e 24 Aprile 2012
in Aula E, via Zamboni, n.34, dalle ore 13,30 alle ore 15.

venerdì 11 novembre 2011

Sandro Mezzadra, sul rapporto Foucault - Marx [da: Materiali foucaultiani]

A proposito del problema cruciale del rapporto tra Foucault e Marx - per noi di importanza "stategica" - riproduciamo un brano del contributo di Sandro Mezzadra, tratto dal Forum "Michel Foucault e le resistenze" curato da Daniele Lorenzini per Materiali foucaultiani.

*     *     *

« un ...  rapporto che sarebbe importante tornare a studiare è quello tra Foucault e Karl Marx: un rapporto che credo sia interessante interrogare anche dal punto di vista della categoria di “biopolitica”.
In effetti, mi ha colpito molto rileggere, di recente, la conferenza di Bahia su Les mailles du pouvoir, nella quale Foucault fa riferimento al primo (e non al secondo, come dice!) libro del Capitale [*]: al processo di disciplinamento del lavoro all’interno della cooperazione di fabbrica, dove agisce un potere, anzi una serie di poteri, che sono chiaramente diversi dal potere politico, e che Marx definisce attraverso una categoria piuttosto rilevante, quella di “Kommando” (un termine inusuale, di applicazione esclusivamente militare). Mi pare valga la pena lavorare su questa categoria di Kommando, in Marx, che sarei portato a leggere proprio dal punto di vista (indicato da Foucault) dell’eterogeneità dei dispositivi e dei modi di potere come elemento costitutivo della storia moderna del potere – una storia che non è descrivibile come una transizione lineare dalla sovranità alla disciplina, e poi dalla disciplina al controllo, ma che (come ci mostrano molti degli studiosi che hanno provato ad applicare le categorie foucaultiane ad ambiti coloniali [**]) è invece caratterizzata dalla sovrapposizione e dall’articolazione tra diversi regimi, modalità, dispositivi, tecnologie di potere. E il riferimento di Foucault a Marx, in quella conferenza, è così rilevante perché è anche una delle prime circostanze in cui Foucault usa il termine “biopolitica”: a mio avviso, allora, sarebbe interessante interrogare, attraverso e oltre Foucault, il rapporto tra quello che il filosofo francese chiama “disciplina” (e Marx “Kommando”: credo infatti che le due categorie vadano contaminate, perché l’una ci mostra i limiti dell’altra) e la biopolitica. Perché, in quel testo, Foucault definisce la biopolitica come una politica che si applica, innanzitutto, al di fuori del luogo eminente di applicazione della disciplina (la fabbrica), e inoltre su una dimensione non individuale (la popolazione).
Quello su cui sto un po’ ragionando è la possibilità di leggere questo rapporto dal punto di vista dell’analisi marxiana della forza lavoro, che ci consegna precisamente il problema del rapporto tra dimensione individuale e dimensione collettiva, dimensione singolare e dimensione comune: come si governa la dimensione collettiva, la dimensione comune della forza lavoro, soprattutto quando il lavoro esce dalle mura della fabbrica? La biopolitica, a un certo punto, deve essere sembrata a Foucault un concetto che consentiva di affrontare (anche) questo problema. »
______
NOTE:
[*] Cfr. M. Foucault, Les mailles du pouvoir, in Dits et écrits II, 1976-1988, Gallimard, Paris 2001, pp. 1001-1020. L’“equivoco” su cui si basa il riferimento al secondo libro del Capitale nel testo della conferenza è ben chiarito da R.M. Leonelli, L’arma del sapere. Storia e potere tra Foucault e Marx, in Id. (a cura di), Foucault-Marx. Paralleli e paradossi, Bulzoni, Roma 2010, pp. 113-142 (in specie pp. 124-127).

[**]
Cfr. ad esempio A.L. Stoler, Race and the Education of Desire: Foucault’s History of Sexuality and the Colonial Order of Things, Duke University Press, Durham–London 1995.

mercoledì 5 ottobre 2011

Il Tribunale Foucault Sullo Stato Della Psichiatria (1998)




Tra il primo ed il due di maggio 1998, la Libera università di Berlino, insieme all'Associazione Irren-Offensive (l'Offensiva dei Folli), organizza a Berlino, presso il teatro Volksbuhne, un Tribunale Internazionale sullo stato della psichiatria. Il Tribunale e' intitolato a Michel Foucault, il filosofo francese autore della Storia della follia nell'età classica. La difesa e l'accusa sono costituite da accademici ed esperti, la giuria da un "gruppo di svitati".

Con un Epilogo di Thomas Szasz.


Producer: Irren Offensive / Libera Universita' di Berlino
Sponsor: http://www.oism.info
Audio/Visual: sound, color
Language: IT (Italian)

giovedì 30 giugno 2011

Andrea Angelini: Foucault-Marx: una fedele trasgressione


 

Andrea Angelini

Foucault-Marx: una fedele trasgressione 

 Recensione :          
Rudy M. Leonelli (a cura di)
Foucault-Marx. Paralleli e paradossi,
Bulzoni Editore, Roma 2010


L’ossimoro del titolo sta ad indicare la difficoltà di tracciare in modo univoco e lineare le caratteristiche del rapporto tra Foucault e Marx, il modo singolare in cui prossimità e distanza si intrecciano nella loro produzione intellettuale. Ciò rende molto arduo il tentativo di definire la posizione del primo verso il secondo: continuità, rottura, fedeltà, rifiuto; sono aspetti che si sovrappongono agli occhi del lettore. Per questo motivo affrontare il parallelo tra i due grandi autori richiede cautela, la messa da parte di facili schematismi e pregiudizi, e la pazienza di confrontarsi con una impegnativa massa di scritti, sia pubblicati che d’occasione, eterogenei, alcuni a un primo sguardo contraddittori, comunque difficili da legare in un insieme coerente e unitario.

Si riscontra in modo diffuso l’ostilità verso la scolastica di partito che ha preteso monopolizzare la lettura di Marx e stabilirne la legittima e corretta applicazione, e dunque l’esigenza, da parte di Foucault, di non accorpare immediatamente Marx, marxismo e socialismo storico: «Lo stalinismo e il leninismo inorridirebbero Marx»[1]. Ma per altro verso più d’una volta Foucault esprime diffidenza verso la teoria che vorrebbe Marx o Lenin totalmente estranei alle storture, ai fraintendimenti o tradimenti che avrebbero subito nel corso del movimento storico-politico che a essi si richiamava:

[…] rifiutare di interrogare il Gulag a partire dai testi di Marx o di Lenin, domandandosi per quale errore, deviazione, mistificazione, distorsione speculativa o pratica, la teoria è potuta essere tradita a tal punto. Al contrario, interrogare tutti questi discorsi, per quanto siano datati, a partire dalla realtà del Gulag. Invece di cercare in questi testi ciò che potrebbe condannare a priori il Gulag, si tratta di chiedersi ciò che in essi l’ha permesso, che continua a giustificarlo, ciò che permette oggi di accettarne sempre l’intollerabile verità.[2]
 
Foucault fa queste affermazioni negli anni in cui in Urss si va sempre più consolidando il potere del maresciallo Brežnev, il regime della Ddr vanta il più efficiente e capillare corpo di polizia della storia, e si va facendo sempre più forte l’insofferenza del popolo polacco; cioè quando, nonostante lo strappo libertario del ’68 avesse già scosso l’Europa, vanno ancora perpetuandosi i prodotti dello stalinismo. Su di esso Foucault si sofferma continuamente negli anni ’70, manifestando quanto indispensabile gli fosse comprendere quali interrogativi, tanto politici che teorici, esso rendeva imprescindibili, dal cosa siano nel profondo, al di là di stereotipi ossificati, il potere, la resistenza, la lotta, al quesito dubbioso riguardo la «desiderabilità stessa della rivoluzione» (nella sua accezione storico-dialettica)[3].

Era ai suoi occhi divenuto ineludibile il problema della proliferazione di strutture gerarchiche, di profili governativi e modelli istituzionali in vario modo marchiati dalla violenza, cui il movimento rivoluzionario era andato incontro (persino dopo la “destalinizzazione”), in quanto non supportato da un’adeguata analisi della polimorfia del potere, delle sue incerte provenienze storiche, dei suoi complessi legami con le forme del sapere[4].

Credo che l’esperienza dello stalinismo e della stessa Cina di questi ultimi venti o trent’anni abbia reso inutilizzabili, almeno in molti dei loro aspetti, le analisi tradizionali del marxismo. In tal senso credo che non bisognerebbe affatto abbandonare il marxismo come una specie di vecchio arnese da mandare in soffitta, ma occorrerebbe essere meno fedeli alla lettera della teoria e tentare di ricollocare le analisi politiche della società attuale, più che nel quadro di una teoria coerente, sullo sfondo di una storia reale.[5]
 
Questa è una delle espressioni più pacate della seconda metà degli anni ’70 circa il marxismo in generale. Ma se nel ’78, ad esempio, Foucault si riferiva al marxismo come ad una «causa dell’impoverimento, dell’inaridimento dell’immaginazione politica» e come a «nient’altro che una modalità di potere»[6], ancora nel ’71, pur tra numerose riserve e prese di distanza, si esprimeva così: «Marx è arrivato a proporre un’analisi storica delle società capitalistiche che conserva ancora una sua validità. Ed è riuscito a fondare un movimento rivoluzionario che è, ancor oggi, il più vitale»[7].

Foucault incitava a rendersi «completamente liberi rispetto a Marx»[8], intendendo con ciò il poter interrogare senza restrizioni e inibizioni «l’insieme dei rapporti di potere […] inevitabilmente connessi» con «le tre dimensioni del marxismo, vale a dire il marxismo in quanto discorso scientifico, il marxismo in quanto profezia ed il marxismo in quanto filosofia di Stato, o ideologia di classe»[9], ma ben sapendo quanto «sia necessario distinguere Marx, da un lato, e il marxismo, dall’altro»: «Non mi pare sia assolutamente in questione il fatto di farla finita con Marx stesso»[10].

Foucault ha poi sempre rifiutato l’idea di potersi o doversi rifare ad un «vero e autentico Marx», l’ostinazione a riconoscervi «un depositario fondamentale di verità»[11]. Ha riservato anche a lui quel “saccheggio interessato” finalizzato a far propri certi concetti, certi potenziali critici e analitici, al di fuori di una lettura storiografica volta a ricostruire il profilo complessivo dell’autore (ciò che sappiamo essere per Foucault al tempo stesso una funzione e una finzione). Una lettura dunque molteplice e mirata, destinata al riutilizzo e all’impiego spostato più che al commento.

A distanza di cinque anni dal convegno svoltosi a Bologna il 24 novembre 2005, “Foucault, Marx, marxismi”, diviene disponibile il contributo di insigni studiosi – arricchito inoltre da un’interessante intervista a Étienne Balibar, da cui il volume mutua il titolo – su questo tema molto delicato. Nel passato dibattito filosofico-politico, tanto francese quanto italiano, esso era stato spesso affrontato attraverso accese polemiche e prese di posizione nette, dunque impedendo un confronto sereno e misurato come quello che questa breve raccolta di interventi ha invece il merito di presentare.

... continua:
articolo completo in materiali foucaultiani >>

lunedì 11 aprile 2011

Ricordando Gregorio Kapsomenos

Gregorio Kapsomenos
Creta, 10 novembre 1946 - Bologna, 9 aprile 2011
il "saggio" amico, della Libreria delle Moline



La cultura non si accumula, la si condivide, il sapere non si rinchiude nei reticolati accademici, ma lo si distribuisce.
La scoperta di un perla, di un frammento prezioso non si trasforma in  prelibatezza utilizzabile come merce di scambio in vista di un piccolo potere  personale.

Leggere, imparare, comunicare,  senza spirito di dominio: quanti lo capiscono, quanti lo hanno capito, quanti erano consapevoli che in quei piccoli doni  quotidiani si celava un altissimo senso della socializzazione di testi e  pensieri, che non si riducevano mai a chiacchiera vuota?


L'indipendenza di pensiero e  la curiosità insaziabile, l'allenamento quotidiano  alla critica del mondo in cui ci troviamo a vivere, la messa in pratica di quella che Foucault chiamerebbe  l'immensa e proliferante criticabilità delle cose, delle istituzioni, delle pratiche, dei discorsi , attraverso i libri, strumenti privilegiati di questo occhio critico, la loro incessante ricerca, i segreti collegamenti che li legano, l'estrazione di un insospettato senso nascosto che illumina e fa esplodere l'apparente inerzia di un anonimo volume, ridando dignità e valore a opere colpevolmente trascurate da chi insegue a tutti i costi solo l'ultima novità o si adegua all'ultima moda.

Anche la consapevolezza, però, che i libri lottano fra loro, conducono guerre  silenziose, come ricordava con pungente ironia l'amato Swift nella Battaglia combattuta venerdì scorso tra i libri antichi e quelli moderni nella biblioteca  di St. James.

Inseparabile dalla sua figura l'ironia provocatoria che rintracciava  nell'amatissimo Vonnegut, di cui amava citare "Il cervello era troppo grosso per svolgere un buon servizio" come un invito a non prendersi poi troppo sul  serio.

Un grande abbraccio a Marta, sua compagna di vita e di avventura.




Alberto Burgio
Andrea Cavalletti

Barbara Chitussi
Giorgio Forni
Rudy Leonelli
Vincenza Perilli
Mauro Raspanti
Roberto Sassi


i funerali si svolgeranno mercoledì 13 aprile
dalle ore 9,30 alle 11,30
alla sala Pantheon - Certosa di Bologna





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